Cet été, nous vous parlions du premier tome de la série Injustice 2 (review du premier tome dispo ici qui si vous vous en rappelez nous avait laissé un avis très positif quand à la suite de la série.

Maintenant que le tome 2 d’Injustice est en notre possession, il est temps de voir si ce second épisode suit les prémices du premier ou s’il tombe totalement dans la redondance. Vous êtes prêt? Let’s go guys! Si vous n’avez pas lu le premier tome ne vous inquiétez pas voici un “petit » résumé! Le tome 1 nous laissait dans une situation assez compliquée pour Batou. En effet, suite à la découverte d’un message post-mortem de la part de feu Lex Luthor (décédé des mains de son ancien meilleur ami Clark Kent), Bruce décide de se servir de la fortune léguée par ce dernier pour *roulements de tambours” changer le monde! “Merci Lex!” (comme a du sûrement se dire Batman), car le règne de l’homme d’acier a laissé d’énormes cicatrices à la société et des moyens comme ceux de Luthor ne sont pas à négliger afin de réparer cela, loin de là! Possédant désormais une fortune plus que conséquente (le don de Lex étant équivalent à la richesse d’une nation européenne telle que la France) il décide de suivre les conseils de Luthor et de réunir des alliés potentiels afin de réaliser son objectif.

Parmi les individus à recruter, on retrouvait notamment le maître d’une pousse de héros, le bien nommé Ted Kord (ancien Blue Beetle et PDG du groupe KORD). Malheureusement, quelques instants après avoir reçu la proposition de Bruce de participer à son projet, Ted Kord se fait kidnapper par la Suicide Squad dirigée par Ra’s Al Ghul (leader de la ligue des assassins et grand-père de Damian Wayne). Ra’s est animé des mêmes convictions que Bruce – changer le monde – cependant il ne compte pas y parvenir de la même manière … Considérant non pas l’humanité comme la clef, mais plutôt comme “un cancer ravageant notre belle planète”, il décide de purger l’humanité en se concentrant en premier lieu sur les grandes multinationales polluantes et utilisatrices d’énergies fossiles. Pour se faire, il enlève donc à l’aide de ses hommes, les dirigeants de ces groupes, dont Ted Kord. Suite à cela il se révèle au monde en détruisant en direct à la télévision les entreprises de ces individus et pour couronner le tout … en profite pour les exécuter.

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C’est sur cette situation plus que compliquée que débute le tome 2. Bruce ainsi que ses nouveaux/anciens alliés (Green Arrow, Black Canary, Black Lightning et j’en passe) se retrouvent pour assister à l’enterrement de leur ancien camarade Blue Beetle. Peu de temps après, c’est au tour d’Oliver et de Dinah d’être au centre de toutes les attentions (non pas parce qu’ils sont décédés, mais parce qu’ils vont se marier). Malheureusement, comme vous vous en doutez les mariages de héros ne se déroulant que très rarement comme prévu la Suicide Squad profite de l’occasion pour “s’inviter” aux noces et kidnapper les enfants de Queen, Lance et Jefferson Pierce (aka Black Lightning). Le but de tout cela? Empêcher Batman d’agir contre les plans de Ra’s. Ce moyen de pression est assez intéressant pour vous lecteurs, car il vous permettra de découvrir ce que peut donner cette future nouvelle génération de super-héros en action et de voir de quelles manières ils pourraient impacter le monde des super.

Bref, une guerre s’est déclenchée entre les plus grands cerveaux de la Terre avec pour enjeu un changement radical pour le monde. Deux groupes, un même but, mais des moyens différents pour y parvenir. C’est ce qui définit en grande partie cette rivalité entre Batman et Ra’s Al Ghul. Au travers de cet affrontement, on peut vous dire que la force d’Injustice est toujours présente. Taylor continue son tour de main et met en évidence des points sociologiques et écologiques qui touchent notre monde d’aujourd’hui. Comment lutter contre le réchauffement climatique? Comment protéger les espèces animales peuplant notre planète? Si on y réfléchit bien plusieurs solutions s’offrent à nous. On pourrait d’un côté chercher à mettre en commun nos différentes ressources, idées et technologies pour tendre vers des solutions viables pour l’avenir, ou d’un autre chercher à réduire les externalités négatives causées par la consommation à outrance de notre population causant pollution, destructions forestières, etc. Bien entendu ce ne sont que des possibles solutions parmi toutes celles qui existent ou qui peuvent exister. Mais dans le cas présent, ce sont un peu ces deux idées poussées à l’extrême qui guident ces deux camps.

Injustice 2

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Batman de son côté veut changer le monde en mettant l’humain tout en haut de ses priorités et en réunissant des gens brillants pouvant réaliser des miracles d’innovation. Al Ghul quant à lui veut régler le problème par l’élimination de cette population trop importante qui peuple notre planète. Ce qui est assez ironique avec cette confrontation (et ce qui est, je pense, mis en évidence par la scénarisation de Taylor) est que ces deux groupes ont des objectifs similaires, mais qu’a contrario de mettre leurs ressources en commun ils décident d’agir chacun de leurs côtés (certains évènements rendant aussi l’association compliquée, mais bon, je vous passe les détails afin de ne pas trop vous en dire non plus).

Ce conflit est aussi le lot de bon nombre de disputes familiales mettant en avant les relations Bruce/ Damian et Bruce/Athanasia (second enfant de Batman). Elles restent tout de même un peu délaissées scénaristiquement (notamment celle entre Bruce et sa fille qui devrait être la plus intéressante en termes de développement étant donné le peu d’informations que nous avons sur Athanasia). Néanmoins, je pense qu’avec les tomes à venir on ne sera pas au bout de nos surprises avec les confrontations psychologiques entre les membres de la Bat-Family. Par ailleurs, je tiens à vous avertir de ne surtout pas lire la présentation des personnages au tout début du comics, Urban ayant (pour je ne sais quelle raison) décidé de nous dévoiler l’identité du “Dark Batman” alors que cette information  n’est pas censée être révélée tout de suite (pour vous dire même à la fin du second tome on ne connaît toujours pas son identité).

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Côté artistique, il n’y a rien à dire, Redondo est toujours au rendez-vous, c’est vraiment un véritable plaisir de l’avoir au dessin pour une série comme Injustice. Il est toujours accompagné de Daniel Sampere qu’on avait pu découvrir dans Injustice Ground-Zero qui ne nous déçoit pas non plus avec son style propre à lui.

Pour conclure, ce tome 2 suit la lignée du premier en nous tenant en haleine du début à la fin. Cependant, certains points peuvent être considérés comme assez rébarbatifs comme le montre les échanges entre Batman et Damian (malgré quelques punchlines toujours aussi bien placées, surtout du côté de Nightwing). Nous ne pouvons donc que vous conseiller d’acquérir le tome d’Injustice juste ici. Bonnes lectures à vous!

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Tags DC

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