Après sept ans de bons et loyaux services, Kevin Lee a été libéré par l’UFC. Il faut dire que l’Américain vient de traverser une période compliquée au sein de l’organisation. Battu par Daniel Rodriguez, aux points, lors de sa dernière apparition dans l’octogone en août, il a ensuite été controlé positif à l’Adderall. Ancien challenger au titre intérimaire lightweight, Lee ne comptabilise qu’une victoire lors de ses cinq derniers fights. C’était en 2019, face à Gregor Gillespie.
Si le licenciement peut sembler justifié sur le plan sportif, Lee a cependant du mal à accepter la façon dont cette décision lui a été notifiée, par mail. « Je n’ai pas vraiment eu le préavis approprié ni même reçu un appel téléphonique à ce sujet. Honnêtement, ce qui m’énerve le plus, c’est le manque de respect », a déclaré le fighter lors de son passage chez The MMA Hour.
« Quand vous êtes à l’UFC, ce pour quoi vous vous battez le plus, c’est votre respect », a-t-il ajouté. « Les gens vous respectent parce que vous êtes un athlète de l’UFC. Quand ils entendent votre nom, ils vous donnent automatiquement une sorte de respect. Nous ne le faisons pas vraiment pour l’argent. Il n’y a pas beaucoup de gloire dans cette m*rde. Là c’est comme si vous vous disiez « Ok, j’ai fait tout ça pour vous. J’ai mis mon corps en jeu pour au final finir avec un problème d’alcool et des problèmes d’impôts ». Et à la fin de la journée, vous m’enlevez aussi mon respect ? »
SUR LE MÊME SUJET :
Lee quitte donc l’UFC par la petite porte après avoir battu des noms tels que Edson Barboza ou encore Michael Chiesa. Agé de seulement 29 ans, « The Motown Phenom » ne compte toutefois pas s’arrêter sur cet échec. Plusieurs pistes s’offrent à lui, notamment celle de l’Eagle FC. En effet, l’organisation de Khabib Nurmagomedov est prête à lui offrir un nouveau contrat.
COMMENTAIRES