Road House revisité : Conor McGregor en superstar !

Road House avec Conor McGregor et Jake Gyllenhaal est enfin disponible, on vous livre notre critique du film.

Avec un œil neuf sur cette réinvention de « Road House », portée par Jake Gyllenhaal et la figure inattendue de Conor McGregor. Ce film, qui arrive en trombe sur Amazon Prime, se veut un hommage vibrant au classique des années 80, tout en insufflant une énergie contemporaine.

Jake Gyllenhaal, dont le talent n’est plus à prouver (Prisoners, Jarhead, End of Watch), se glisse dans la peau de Dalton avec une aisance remarquables. À travers ses performances physiques et ses moments d’introspection, il parvient à donner une nouvelle vie à un personnage culte, tout en y ajoutant sa propre touche.

L’entrée en scène épique (!) de Conor McGregor ajoute un élément de surprise et d’authenticité rare dans les films d’action contemporains. Premier champ-champ de l’histoire de l’UFC, McGregor apporte une crédibilité indéniable et bienvenue aux scènes de combat. Sa performance, bien que moins expérimentée en matière d’acting, est suffisamment solide pour soutenir l’intensité et le charisme qu’exige son rôle d’antagoniste. Un rôle tout simplement taillé pour lui qui justifie le visionnage du film à lui-seul.

Le film, dans sa quête d’équilibre entre l’hommage au passé et l’adaptation au présent, navigue avec une certaine habilité, même s’il trébuche parfois dans ses aspirations les plus ambitieuses. On fait ici référence notamment aux décors et aux scènes d’action. La bande originale, qui n’atteint pas les sommets de la précédente, est d’excellente facture avec un Horsepower de Post Malone, inédit dans le registre country, risque de cartonner.

En somme, cette nouvelle mouture de « Road House » avec Jake Gyllenhaal et Conor McGregor réussit le pari de raviver l’esprit du classique tout en s’adressant à une nouvelle génération. Entre action haletante et réflexions plus nuancées sur notre époque, le film s’inscrit comme un divertissement de qualité qui saura plaire tant aux aficionados qu’aux novices du genre. On regrette cependant des punchlines moins incisives et une approche plus « grand public » différente de l’original.