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L’ARES dévoile sa nouvelle stratégie : « il n’y a pas de baguette magique »

MMA – Nouvelle stratégie pour la ligue ARES qui quitte Paris pour un évènement à Brest puis à Nantes.

Ce vendredi 20 juin à Brest, l’ARES organise son tout premier gala hors de Paris depuis le rachat de la ligue par le fonds d’investissement Slam. Et ce n’est qu’un début. En effet, Nantes est déjà prévu pour le 4 juillet. Pour Julien Rongier, PDG de l’organisation depuis janvier, ce mouvement s’inscrit dans une vision novatrice. « L’intuition, c’est d’aller au contact des fans de MMA en France et de proposer des shows exigeants, avec nos combattants dans toutes les grandes métropoles françaises. » a-t-il confié au micro de Ouest France. Ce virage stratégique s’inscrit dans une ambition plus large : « Créer une plateforme dédiée au MMA, qui soit leader en Europe. Et incarner une exigence élite. ». Néanmoins, quitter Paris, ce n’est pas évident. « À Brest, il n’y aura pas de star, mais ça ne veut pas dire que le spectacle ne sera pas garanti. », insiste Rongier avant d’ajouter « Il n’y a pas de baguette magique sur la manière de remplir une salle de toute façon. C’est une science assez complexe ».

Un nouveau visage pour la ligue

Longtemps perçue comme un tremplin vers l’UFC, l’ARES ajuste son casting. « Nous voulions d’abord signer des jeunes ou des combattants qui étaient dans des ligues plus petites ou moins libres ». Toutefois, ce temps-là semble révolu. « On a fait des analyses. Ce dont on avait aussi besoin, à côté des champions, c’était d’avoir des jeunes qui venaient chatouiller les positions établies ». La ligue parle désormais de « repositionnement » de ses profils. L’objectif ? « Leur donner le bon territoire d’expression ». Ainsi la ligue compte bien construire des parcours solides, sans miser uniquement sur le buzz. « On a intégré la notion économique, ce qui n’a pas toujours été le cas avant. », reconnaît Rongier. « Signer des jeunes talents, c’est aussi assumer des bourses plus lourdes. »

Le mot d’ordre reste « Professionnalisme »

Toutefois, pas question pour autant de changer l’ADN d’ARES. « On n’a pas de combats amateurs, ou entre créateurs de contenus ou d’influenceurs, chez nous. », glisse le dirigeant. Aujourd’hui, l’idée est de conserver une ligne claire, même en dehors de Paris. À l’Adidas Arena, la dernière soirée a réuni plus de 7 000 personnes, un succès pour tant économique que sportif. En s’exportant, l’ARES veut renouveler cet engouement, mais sans tricher. Et vous, êtes-vous emballés par cette nouvelle statégie ?

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