En novembre 2017, quatre ans après son dernier combat à l’UFC, Georges St-Pierre revenait dans l’organisation pour monter en catégorie. Pour l’occasion, il affrontait le champion middleweight Michael Bisping. Finalement, à la troisième reprise, GSP parvenait à la soumission et devenait le quatrième double champion de l’UFC après Randy Couture, BJ Penn et Conor McGregor. Pourtant sa préparation ne fut pas simple loin de là. Voulant à tout prix prendre du poids, le Québécois s’imposa un régime très strict. Il contracta même une colite ulcéreuse. Un prochain combat n’était donc plus du tout à l’ordre du jour.
Pour La Sueur (oui, oui, on fait notre petit bonhomme de chemin), il raconte qu’il est enfin guéri : « Ça s’appelle une colite ulcéreuse. Et quand on ne la traite pas bien, ça se transforme en maladie de crohn. Et après crohn, ça va en cancer. Donc c’est quelque chose de très sérieux. Normalement, on l’a pour le reste de sa vie. J’ai réussi à guérir de tous mes symptômes. Complètement. Maintenant, je ne prends plus mes médicaments. C’est la première interview que je fais où je peux dire que j’ai surmonté ça. »
SUR LE MÊME SUJET :
« La raison de ma guérison : j’ai pris des médicaments et j’ai aussi fait des jeûnes intermittents. Ça m’a beaucoup aidé. J’ai découvert quelque chose qui a amélioré mon mode de vie. J’ai fait beaucoup de recherches, je me sens beaucoup mieux qu’avant. J’ai moins d’inflammations, je récupère mieux. Je me sens plus jeune. J’ai passé des tests avant et après. »
« Le premier était un exoscan pour prendre le pourcentage de gras, de masse musculaire et de densité osseuse. J’y suis passé faire un test juste après mon combat contre Michael Bisping. Quand j’ai commencé mes jeûnes intermittents, j’y suis retourné 5 mois plus tard. Mon pourcentage de gras a diminué, ma masse musculaire a augmenté, ma densité osseuse a augmenté et ma rétention d’eau a grandement diminué. Donc le poids que j’ai pris contre Michael Bisping, le docteur croit que c’est probablement dû à la rétention d’eau. »
Bon finalement, on ne sait pas s’il reviendra.
S’il revient, il veut un gros nom en face. Mais quand il se retrouve en famille, il n’a plus envie de revenir.
L’interview était un peu court même s’il dure 20 mns et se termine sans phrase de conclusion si ce n’est : bon, et bien merci et salut.
Mais ces 20 mns étaient assez intéressantes. merci.