Benoit St-Denis et son clan visent un nom et une date pour son retour
MMA – Nicolas Ott, coach de Benoit Saint-Denis, dévoile une date et l’adversaire visé pour le retour du God of War.
Benoit Saint-Denis (14-3) a retrouvé le chemin de la victoire à l’UFC 315. Une performance solide face à Kyle Prepolec, ponctuée d’une soumission au deuxième round, qui remet le Français dans la course. Son coach Nicolas Ott voit déjà plus loin : l’UFC Paris en septembre. « Pour nous, je pense que c’est important de combattre à l’UFC Paris. », explique-t-il au micro de Fight Minds. Trois mois de préparation, un délai idéal selon lui pour un retour optimal dans l’octogone. En effet, Ott préfère que ses combattants enchaînent tous les trois à quatre mois, afin de maintenir une dynamique. L’occasion est parfaite pour viser un adversaire du top 10, et le nom de Mateusz Gamrot revient avec insistance. Un profil ciblé depuis longtemps par l’équipe française. « C’est quelqu’un qu’on peut aller chercher. », affirme Ott.
3 ou 5 rounds pour affronter Gamrot ?
Mateusz Gamrot n’est pas un adversaire à prendre à la légère. Nicolas Ott le sait bien, et le coach de Nassourdine Imavov réfléchit déjà à une stratégie. « La vraie question, c’est : trois rounds ou cinq rounds ? », s’interroge-t-il. Si le Polonais est redoutable sur 3 reprises, Ott doute de sa constance sur la durée. Une rencontre en cinq rounds pourrait ainsi tourner à l’avantage de Benoit Saint-Denis. En outre, Gamrot reste un défi de taille, mais un défi calculé. Le camp français considère qu’il est possible de s’y préparer, notamment en réunissant des sparrings orientés grappling. Côté UFC, rien n’est encore officiel, mais l’intérêt mutuel semble réel. Après des échanges tendus sur les réseaux, tout laisse à penser que le combat pourrait bien se concrétiser devant le public parisien. Un choc prometteur pour relancer pleinement le God of War.
Objectif top 10
Au-delà de ce potentiel affrontement, la collaboration entre Benoit Saint-Denis et Nicolas Ott semble s’installer dans la durée. La victoire à Montréal a servi de révélateur. « On apprend à se connaître. L’alchimie se construit. », confie Ott. En effet, la relation entre l’athlète et son entraîneur paraît équilibrée. Grâce à cette dynamique renouvelée, BSD peut désormais envisager des adversaires prestigieux comme Dan Hooker ou même Justin Gaethje. Le top 10 est clairement dans le viseur. Avec une base solide et un nouveau souffle, le God of War veut frapper fort. Son coach aussi. Enfin, ils savent qu’un succès à Paris contre un nom reconnu pourrait propulser BSD vers les sommets de la catégorie.