Après sa première défaite depuis 2014, face à Dmitry Bivol, Canelo Alvarez va défendre ses ceintures super-middleweight face à un boxeur qu’il connaît mieux que quiconque. Il s’agit de Gennady Golovkin, son éternel rival. En 2017, les deux athlètes s’étaient affrontés une première fois, à Las Vegas. Et Canelo avait alors conservé ses ceintures middleweight en raison d’un draw. L’année suivante, c’était cette fois-ci par décision unanime que le champion avait pu garder ses titres, toujours dans cette même ville.
L’affrontement qui marquera une trilogie aura lieu le 17 septembre prochain, dans un lieu qui reste à définir. Le Kazakhstanais aura l’occasion de devenir champion du monde dans une deuxième catégorie de poids, après l’avoir été en middleweight. Pour les aficionados du noble art, cette opposition sera le pinacle de l’une des rivalités les plus incontournables de ces dernières années.
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Or, pour Canelo Alvarez, leur rivalité dépasserait les frontières du cadre de l’affrontement. Pour le Mexicain, Gennady Golovkin essayerait toujours de le provoquer. Dans une entrevue accordée à DAZN, le Mexicain s’est exprimé « Cela a toujours été très personnel avec lui. Cela ne disparaîtra jamais. Après les deux duels livrés, c’est toujours la même chose. Il n’a jamais cessé de parler de moi. Si vous regardez bien, je n’ai jamais mentionné son nom. […] J’ai toujours été dans sa bouche. Il a toujours parlé de moi. Et cela rend la chose encore plus personnelle. Le fait qu’il y ait cette rivalité y met un élément supplémentaire. Cela me pousse à m’entraîner plus dur. Je fais plus d’efforts. Personnellement, je me sens parfois mieux qu’elle existe. »
Le Kazakhstanais a eu un très bon début d’année. Après pas moins de seize mois d’absence, il s’est imposé face à Ryoto Murata, et s’est emparé du titre WBA, unifiant ainsi cette ceinture avec ses titres IBF et IBO. À 40 ans, c’est désormais la division du dessus qu’il entend conquérir.
40 ans, le train serait-il passer pour GGG ? L’occasion de tout donner face à son rival en cas de défaite, il n’y aura très probablement pas de quadra.. de quatriè… pardon, de tétralogie.