Le gros regret de Charles Oliveira après son KO
Quelques semaines après sa terrible déconvenue, l’heure est au bilan pour l’ancien champion UFC Charles Oliveira.
Charles Oliveira fera son retour chez lui au Brésil au mois d’octobre prochain. Un retour sportif qui interroge pour l’idole de tout un peuple. Battu par KO contre Ilia Topuria le 29 juin dernier, Do Bronx n’aura peut être pas totalement récupéré avant d’affronter Fiziev le 11 octobre…
Dans un choc ô combien périlleux contre un redoutable striker, le Brésilien va jouer gros. Mais après plus de 5 ans loin de ses supporters, il souhaitait combattre à nouveau à domicile. Malgré ces risques évident, l’UFC lui a accordé ce main-event à la maison.
Alors qu’il va désormais de l’avant, Oliveira est revenu sur sa défaite contre Topuria. Il livre une analyse réaliste des faits (via Thunderpick) : « Ma réflexion est simple. Parfois, on essaie de prouver quelque chose qu’on n’a pas besoin de prouver. J’avais beaucoup travaillé les mouvements, les coups de pied aux mollets, les une-deux, les entrées au sol, les combos menant aux high-kicks, toutes ces choses-là. Mais quand le combat a commencé, je voulais juste frimer… »
Il ajoute: « Je croyais trop en mes mains, en ma puissance de K.O. J’attendais le moment idéal pour frapper, mais il était bien plus rapide que moi, car j’étais là, à attendre un coup. Il était bien plus rapide. Son plan de jeu a mieux fonctionné que le mien. C’était son soir. Son timing était meilleur, son coup a atterri avant le mien. Il mérite tout le respect du monde, c’était son moment. »
« Franchement, je n’ai remarqué aucune faiblesse chez Topuria sur le moment. Je n’ai même pas eu un seul bon moment dans le combat. C’est un gars dangereux, il bouge bien, il est calme. Comment lui désigner une faiblesse ? Il n’y a rien à dire. Ce soir-là, son jeu était meilleur que le mien. Pendant tout le combat, j’attendais quelque chose que je n’aurais pas dû attendre. »
« Qu’aurais-je dû faire ? Bouger, mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai rien fait de ce pour quoi je m’étais entraîné. Je me suis juste tenu devant lui et j’en ai payé le prix. »