Combien vaut réellement l’UFC ? Dana White balance
En bref
- Dana White affirm que l'UFC vaudrait désormais 23 milliards de dolllars.
- Le deal record avec Paramount+ pèse à lui seul 7,7 milliards sur 7 ans.
- 32 ans après sa création, l'UFC est devenu un véritable empire.
MMA – Du tournoi interdit de Denver aux deals à 7,7 milliards avec Paramount, l’UFC s’est hissée au sommet du sport mondial.
Ce n’était qu’une simple confidence entre puissants, un secret… rapidement dévoilé. « L’UFC vaut 23 milliards de dollars ! », aurait déclaré Dana White à Donald Trump, selon les propos rapportés par Kayla Harrison (19-1) au micro d’Ariel Helwani. 
Un chiffre vertigineux, inimaginable lors du tout premier événement à Denver en 1993, où à peine 2 800 spectateurs ont assisté aux K.-O. fondateur. L’idée d’Art Davie et Rorion Gracie, au départ vendue comme un tournoi sans règles, a depuis engendré l’un des plus grands empires sportifs contemporains.
Longtemps vilipendé par les autorités, banni des chaînes câblées, le MMA est devenu, grâce à l’UFC, un spectacle globalement légitimé et parfaitement structuré. Le cap des 10 milliards évoqué il y a peu semble désormais loin derrière. Entre les revenus colossaux, l’internationalisation et sans doute un peu d’effet McGregor, l’UFC pèse plus lourd que jamais
Du rachat à 2 millions au contrat Paramount : une croissance exceptionnelle
L’histoire économique de l’UFC relève presque du conte de fée capitaliste. Et pour cause, en 2001, les frères Fertitta rachètent l’organisation pour 2 millions de dollars. En 2016, elle est revendue pour 4 milliards à WME-IMG.
Néanmoins, le véritable jackpot arrive en août 2025 : Paramount+ décroche les droits exclusifs pour sept ans à hauteur de 7,7 milliards de dollars. Ce deal historique bouleverse tout. En effet, à partir de 2026, les 43 événements UFC annuels seront accessibles sans surcoût sur Paramount+.
La logique du pay-per-view, jadis colonne vertébrale du modèle UFC, est rapidement oubliée. Autrement dit, Le PPV est mort, vive le streaming ! Une manœuvre qui propulse la valeur de la marque au-delà des 20 milliards. Dana White, encore à la tête de l’organisation, a su faire de cette entreprise un empire mondial.
32 ans d’évolution, de K.-O. et de soumissions
L’UFC a toujours flirté avec l’impossible. De Royce Gracie à Conor McGregor, de Chuck Liddell à Ronda Rousey, chaque époque a façonné sa légende. Le combat Griffin-Bonnar en 2005, surnommé « les 15 minutes qui valent des milliards », demeure l’instant fondateur de sa bascule mainstream.
Depuis, la machine est bien huilée. 800 combattants sous contrat, 43 galas par an, un rayonnement mondial sur 170 pays. Et une industrie qui continue de grossir. Les chiffres sont là pour rappeler qu’il ne s’agit plus d’un sport marginal. Avec 23 milliards annoncés, l’UFC s’affirme comme l’un des plus grands succès du XXIe siècle. Et le plus fou, c’est peut-être que ce n’est pas encore terminé.
