Francis Ngannou (18-3) n’avait aucune obligation d’affronter Ciryl Gane (13-2). Après avoir décroché le titre face à Stipe Miocic, le Camerounais approchait de la fin de son contrat avec l’UFC. Pourtant, contre l’avis de son entourage, il a choisi de défendre sa ceinture face au Français. « Personne de mon équipe ne voulait que je prenne ce combat. Ils me disaient tous d’attendre que mon contrat se termine et de prendre une pause au lieu d’accepter un combat risqué. » a-t-il affirmé lors d’une interview. Mais Ngannou ne voulait pas partir sans affronter ce défi. Pour lui, ce combat était un acte de résistance contre l’UFC et Dana White. « Je me suis dit que j’allais rester debout, maintenir ma position quoi qu’il en coûte, et utiliser cette plateforme pour dénoncer ce qu’il se passait en coulisses. » Cette nuit-là, Ngannou s’est battu sur deux fronts : contre Gane dans la cage et contre l’UFC en dehors.
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Le passage de Francis Ngannou à l’UFC a été marqué par des tensions. Son combat contre Ciryl Gane s’est déroulé dans un climat extrêmement tendu avec Dana White. « J’étais au cœur d’une vraie guerre avec l’UFC. Les négociations étaient dures, il y avait des menaces de procès, des déclarations publiques très dures. » Le président de l’UFC ne cachait pas son animosité. Il a même affirmé qu’il voulait se séparer du Predator dès 2018. Après sa victoire, Ngannou a ressenti un mélange d’émotions : « J’étais content, mais ce combat n’était pas équitable. C’étaient des sentiments très mitigés. » Finalement, ce combat aura marqué la fin de son aventure avec l’UFC et le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière.
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