Plus grand welterweight de tous les temps, Georges St-Pierre n’a plus combattu à l’UFC depuis novembre 2017 et une victoire en middleweight contre le champion de l’époque Michael Bisping. Alors que Kamaru Usman a fait part de son souhait d’affronter un jour GSP, le Canadien ne semble pas intéressé par un tel combat. Il en a expliqué les raisons dans The Good Show :
« Je suis en bonne santé, je suis riche, ce n’est pas attrayant de perdre trois mois de ma vie, prendre du stress et tout ce qui va avec, pour essayer de gagner contre Kamaru Usman. Ça ne l’est pas. Avec le temps, ça devient de moins en moins attrayant. Je ne pense pas qu’il y ait qui que ce soit maintenant qui me fasse revenir. Je suis bien dans ce que je fais. »
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« Vous atteignez un point où vos connaissances grandissent toujours mais votre physique diminue et j’ai 39 ans, j’en aurai bientôt 40. Si j’avais fait quelque chose, il faudrait que ce soit quelque chose de vraiment spécial pour moi. Qui me toucherait vraiment au plus profond de moi-même pour me motiver. Je n’ai pas la même motivation en ce moment. Ce n’est pas attrayant pour moi. »
« Le temps a passé. Ma vie n’est pas la même qu’il y a deux ans. L’univers a changé, pour ainsi dire. C’est ainsi que cela fonctionne. Pour l’instant pour revenir pour Kamaru, je suis très content de ce qu’il fait, de ce qu’il a réalisé, mais pour revenir en arrière pour donner trois mois de ma vie, me mettre en camp d’entraînement pour tenter de décrocher une victoire contre Kamaru Usman, cela ne me motive pas. Je ne sais pas s’il y a quelque chose qui me motivera à retourner à la compétition. »
C’est bien que GSP soit honnête avec lui-même. A 40 ans, c’est pas très intelligent de remettre les pieds dans la cage après 7 ans d’absence (si on met Bisping sur le côté). Cela dit s’il était revenu, garanti qu’il se ferait massacrer par Kamaru Usman. GSP est un fin stratège mais n’a jamais été explosif comme Khabib qui a détruit de manière incontestable le top 5. Les derniers combats de GSP étaient moyens, plus de la stratégie que de la grande puissance. Même Bisping au sol n’était pas tombé KO malgré le rafales de coups de coude reçus.