On connaît le profil de Kevin Lee au sein de l’UFC. Un athlète plein de promesses, mais aussi, sans doute, beaucoup trop confiant et arrogant. Une attitude qui aura posé à l’ancien prospect lightweight de nombreux problèmes. C’est une des raisons qui avait enthousiasmé de nombreux observateurs au moment au moment où Lee avait décidé de rejoindre Firas Zahabi. En effet, en s’entourant du même coach que GSP, le « Motown Phenom » ne pouvait que progresser en étant bien cadré. Et c’est bien ce qui semblait se profiler avec cette superbe victoire face à Gregor Gillespie. Puis, très vite, Lee a semblé retomber dans ses travers, au point d’être contraint de quitter l’UFC.
Sa carrière, Kevin Lee la regarde non sans une certaine nostalgie. Il y reconnaît les erreurs qu’il a pu faire ainsi que les regrets qu’il nourrit à l’égard de son attitude.
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« Je ne vais pas dire que j’aurais fait les choses différemment parce que je ne regrette rien. J’aurais pu cependant faire certaines choses mieux. Lorsque je fais ce truc avec Michael Chiesa, je ne savais pas que ça allait arriver. Aucun regret, aucun. Mais après, demander à affronter Tony Ferguson, obtenir cette opposition bien trop tôt, bien avant que je ne sois censé l’obtenir. Parfois, je le regrette, je ne vais pas mentir. Je regrette d’avoir ce surplus de confiance qui vous fait faire des choses que vous savez que vous ne devriez pas faire. Je savais que je n’étais pas prêt pour Tony, au moment ou j’accepte cet évènement. J’étais simplement genre “Très bien, on va le faire. Je vais sortir mes couilles et on va voir ce que ça donne. Mes couilles étaient plus grosses que mon cerveau.”
On le voit, Kevin Lee n’y va pas avec le dos de la cuillère dans le cadre de son autocritique. S’il évoque au départ n’avoir aucun regret, on voit au fil de l’entretien qu’il en nourrit tout de même quelques un. Lui qui témoignait récemment de sa petite jalousie vis-à-vis d’un O’Malley capable de construire petit à petit sa carrière. Lee se sera sans doute brûlé les ailes par excès de confiance et volonté d’aller trop vite. Espérons que sa nouvelle organisation, l’Eagle FC, lui permettra de rebondir et de mettre à profit les enseignements tirés de son passage à l’UFC.
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