Khabib Nurmagomedov explique pourquoi les Daghestanais font peur
MMA – Dans une interview, Khabib Nurmagomedov a expliqué pourquoi certaines organisations seraient réticentes à signer des Daghestanais.
À l’UFC, les Daghestanais ont déjà fait des dégâts au cours de la décennie entamée. Khabib Nurmagomedov en est le meilleur exemple. Sacré lightweight de 2018, le Russe avait défendu son titre face à Conor McGregor, Dustin Poirier et Justin Gaethje avant de finalement se retirer. Aucun homme n’aura réussi à le vaincre dans la cage. Islam Makhachev a fini par lui succéder en battant Charles Oliveira en 2022. N’ayant plus connu la moindre défaite depuis 2015, le principal intéressé avait défendu l’or des moins de 70 kilos à quatre reprises, face à Alexander Volkanovski, Dustin Poirier et Renato Moicano. En bantamweight, Umar Nurmagomedov semblait en route pour régner sur la division. Après dix-huit expériences positives, le Daghestanais s’est toutefois incliné contre Merab Dvalishvili le 18 janvier 2025. Le prodige de Chelyabinsk aura l’opportunité de remonter la pente en affrontant Mario Bautista le 25 octobre 2025 à l’Etihad Arena d’Abou Dhabi. Cette potentielle victoire pourrait lui permettre de s’assurer une nouvelle chance au titre. 
Khabib Nurmagomedov et son armée
Pour Khabib Nurmagomedov, certaines structures de MMA redoutent l’arrivée des prodiges du Daghestanais. L’ancien champion de l’UFC pense en avoir l’une des principales explications. Dans une interview pour le PFL, la légende de l’octogone a déclaré : « Il y a beaucoup d’organisations qui ne veulent pas signer des Daghestanais. Car elles ont peur qu’ils deviennent tous champions. » Depuis sa retraite de l’octogone, Khabib Nurmagomedov continue de coacher des prodiges du Daghestan à l’Eagles MMA, qui n’est autre que son club d’entraînement. Il possède également sa propre organisation : l’Eagle FC, dans laquelle bon nombre de talents, dont des combattants daghestanais, évoluent. Cette structure est aussi devenue un endroit où d’anciens combattants de l’UFC viennent s’illustrer.
Magomed Anklaev, Movsar Evloev…
Au-delà de ces figures emblématiques, d’autres talents daghestanais confirment peu à peu leur influence au sein des organisations internationales. Il est notamment possible de citer Magomed Ankalaev, ayant battu Alex Pereira pour devenir champion light heavyweight de l’UFC, ou encore Movsar Evloev, proche de devenir le nouveau challenger en featherweight. Ces différents noms incarnent la nouvelle vague prête à s’imposer dans leurs divisions respectives. Leur style, souvent centré sur une lutte dominante et une pression constante, met en difficulté de nombreux adversaires venus d’écoles plus classiques. La montée en puissance de ces athlètes issues de la province russe témoigne d’une dynamique collective. Sur ces terres, la pratique du sambo, du judo et de la lutte libre constitue un vivier quasi inépuisable de futurs champions. Cette culture de l’effort, héritée autant des traditions locales que du système sportif soviétique, pousse de nombreux jeunes à se diriger une carrière dans le MMA. À mesure que l’UFC et d’autres organisations mondiales cherchent à conquérir de nouveaux marchés, il est fort probable que le nombre de représentants daghestanais continue de croître au plus haut niveau.
