Le MMA connaît un essor spectaculaire en France jusqu’à atteindre les 60 000 licenciés en 2024.

On vous l’annonçait hier, l’UFC sera de retour dans la capitale en septembre 2025. Preuve de l’engouement autour du MMA dans l’hexagone. À titre de comparaison, l’Espagne n’a toujours pas eu l’occasion d’humer l’odeur de l’octogone. Pourtant, il y a encore cinq ans, le MMA était considéré comme trop brutal, trop marginal pour s’imposer dans le paysage sportif français. Aujourd’hui, avec plus de 60 000 licenciés, la discipline a changé de dimension. En hausse de plus de 300 % depuis sa légalisation en 2020 selon BFM, le MMA s’impose peu à peu comme une nouvelle référence. S’il reste loin des mastodontes comme le football (2,13 millions de licenciés) ou le tennis (1,02 million), le MMA n’est plus une curiosité. Il est devenu un phénomène. Salles pleines, engouement sur les réseaux, et surtout : des combattants français enfin visibles sur les plus grandes scènes. L’UFC Paris affiche complet en quelques minutes, l’UFC 315 à Montréal verra Manon Fiorot se battre pour une ceinture : symbole d’une véritable tendance.

Une montée en puissance fulgurante

Ce succès fulgurant ne vient pas de nulle part. Il repose sur des décennies de combats dans l’ombre. Les pionniers comme Cheick Kongo, Cyrille Diabaté ou Taylor Lapilus ont su tenir bon malgré l’absence de reconnaissance et de soutien. C’est ce socle qui a permis à une nouvelle génération d’exploser. Désormais, le MMA séduit bien au-delà des initiés. Les clubs affichent complet. Des jeunes viennent s’y inscrire autant pour la discipline que pour l’image. Et même si certains regrettent une forme de « showbization » du sport, l’évolution est réelle. Alors, simple effet de mode ou changement structurel ? Difficile à dire. Et vous, pensez-vous que le MMA deviendra bientôt un sport majeur en France ?

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SourceBFM
Crédits photosLa Sueur

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