Unai Emery arrive en fin de contrat au mois de juin l’heure du bilan a sonné, l’entraîneur basque vit-il ces derniers mois au sein de la capitale ?

Arrivé il y a bientôt deux ans pour remplacer un Laurent Blanc en manque d’imagination, on ne peut pas dire que la première saison de Dracula ait été un symbole de succès. Toutefois, il arrive dans un PSG qui tourne la page Ibra, à l’heure où on retrouve un Monaco en sur-régime et un tirage au sort bien défavorable en Champion’s league.

Les recrutements de Krychowiak, Jesé, Ben Arfa sont selon moi des points bien plus graves que la perte du titre, ou la remontada. Mais à part ça basons-nous d’abord sur des chiffres. Unai Emery c’est 128 points en 54 matchs de ligue 1 (2.37 points par matchs), 131 buts en un an et demi, et cette saison c’est déjà 41 points après 16 journées. Non soyons sérieux, évidemment il sera jugé au printemps quand les gros bras sortiront en LdC, mais en l’état actuel comment peut-on imaginer qu’il soit en danger ?

Sans parler des chiffres parlons de l’évolution de joueurs, que dire d’Alphonse Aréola qui après une saison compliquée est aujourd’hui le meilleur gardien de Champions League, il fallait passer par ces étapes difficiles de concurrence de doute et sans un entraîneur digne de ce nom beaucoup auraient tout simplement disparu des radars. Mais aussi l’évolution d’Adrien Rabiot, de Presnel Kimpembe, Giovani Lo Celso (TITULAIRE EN ARGENTINE), et enfin Edinson Cavani. Hormis un Marco Verratti qui ne progresse plus, tous les joueurs ont pris du galon en jouant sous ses ordres.

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Tant que Pep Guardiola sera indisponible, il ne sert à rien d’aller chercher un autre entraîneur, cela lui a pris du temps d’avoir les épaules et de changer de dimension, mais aujourd’hui il est l’homme de la situation. Peu importe ses prétendues brouilles avec Neymar, son abnégation, le jeu proposé, la mentalité de tueur il est le seul à l’insuffler et à pousser le niveau d’exigence si haut. Je ne pense pas que le PSG soit un de ces clubs du gotha Européen qui doit changer d’entraîneur chaque fois qu’un objectif n’est pas atteint, c’est un club très particulier qui pour l’instant repose sur un équilibre très fragile. De par les relations qui existent entre NAK et certains joueurs, mais aussi par l’Histoire de ce club, son affect pour les crises, sa relation tumultueuse avec les médias, il faut un entraîneur capable de gérer avec toutes ces variables. Le basque ne laisse rien au hasard il contrôle absolument tout, c’est un travail de toutes heures il est le seul actuellement à pouvoir fournir cette quantité de travail.

Alors oui on fera les comptes, et s’il n’y a pas de demi-finale de LdC cette année son avenir semble joué, mais il faudrait pourtant lui laisser les clés de la maison et bâtir son projet sur plus de temps, même si du temps c’est précisément la variable qu’il manque à Paris. D’ailleurs, ce qui est terrible, c’est qu’on a l’impression que même une demi-finale ne lui assure pas son avenir. Je crée donc le comité de soutien à Unai Emery (CSUE) et m’engage à lui apporter un amour inconditionnel où qu’il aille, il est de la trempe des plus grands.

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