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Pourquoi l’UFC a choisi Diego Lopes pour la revanche contre Alexander Volkanovski ?

Volkanovski vs Lopes à Sydney : l’UFC mise sur le spectacle et l’histoire. Entre calcul commercial et mérite sportif, le duel promet un main event explosif le 31 janvier. Mais tout le monde n’est pas de cet avis.

En bref

  • Le premier combat entre Diego Lopes et Alexander Volkanovski s'est soldé par une victoire de Volka.
  • Même si le spectacle était au rendez-vous, l'annonce d'une revanche a fait grincer quelques dents.
  • Des noms tels qu'Evloev et Murphy reviennent constamment dans les débats.
  • L'UFC fait-elle le bon choix en annonçant cette revanche ?

MMA – Pourquoi l’UFC a choisi Diego Lopes pour la revanche contre Alexander Volkanovski à Sydney ?

Le 27 novembre, Dana White a officialisé la revanche entre Alexander Volkanovski et Diego Lopes en main event de l’UFC 325, programmé le 31 janvier 2026 à la Qudos Bank Arena de Sydney. Une annonce qui a mis le feu aux réseaux : d’un côté, l’excitation d’un duel spectaculaire déjà éprouvé ; de l’autre, des voix qui s’interrogent sur la logique sportive derrière ce choix. Le manager de Lopes a récemment pris la parole pour lever le voile sur les raisons de l’UFC, chez BloodyElbow.

Contexte rapide – ce qu’il faut retenir

Volkanovski et Lopes se sont affrontés pour la première fois le 12 avril 2025 à l’UFC 314. Volkanovski a récupéré la ceinture featherweight vacante par décision unanime dans un combat serré et intense. Depuis, Volkanovski (record actuel 27-4) est redevenu le n°1 de la division, tandis que Diego Lopes (27-7) a rebondi de la meilleure des manières, signant une victoire spectaculaire contre Jean Silva lors de l’UFC Noche. Cette performance lui a valu un bonus de 100 000 $.

La revanche, placée sous les projecteurs de Sydney, marque aussi le retour de Volkanovski sur le sol australien depuis sa défaite contre Islam Makhachev en février 2023. Pour l’UFC, l’équation sport/spectacle a pesé lourd dans le choix du main event.

Ce que le manager de Diego Lopes a expliqué

Le manager de Lopes a livré une explication simple mais efficace : l’UFC cherchait un combat qui garantisse du spectacle et une histoire. Plusieurs facteurs ont pesé dans la balance :

  • La revanche a une narration naturelle – la première confrontation a été serrée et spectaculaire, et une revanche vend des billetteries et des audiences.
  • Le momentum de Lopes – après sa défaite, Lopes n’a pas tardé à montrer sa résilience et à décrocher une victoire marquante, prouvant qu’il n’est pas seulement un challenger méritant, mais aussi un athlète capable d’attirer l’attention.
  • Le spectacle avant tout – l’UFC privilégie parfois le duel qui génère du spectacle plutôt que le pur classement sportif. Lopes a un style offensif, rythmé, qui produit des highlights et attire les fans.
  • Le contexte géographique – organiser l’affiche en Australie, pays de Volkanovski, renforce l’attrait commercial de la carte. Un champion local face à un prétendant combatif, c’est de l’or pour la promotion.

En clair, selon son manager, Lopes coche les cases sportives et marketing : il est juste au classement (n°4), en forme, spectaculaire et raconte une histoire qui vend.

Sport vs spectacle, qui gagne ?

Le choix de Lopes n’a pas fait l’unanimité. Des noms comme Movsar Evloev (invaincu) ou Lerone Murphy ont des arguments sportifs solides pour prétendre à la ceinture. Beaucoup d’observateurs et de puristes estiment que l’UFC sacrifie parfois l’ordre sportif au profit de cartes qui remplissent des arenas et génèrent des revenus.

Volkanovski lui-même a reconnu la valeur d’Evloev et Murphy, mais a aussi glissé qu’un combat contre Lopes promettait un rythme plus soutenu et un show davantage orienté vers le public. On retrouve là la dualité classique du MMA moderne : qui mérite le titre, et qui vend le show ?

Que disent les médias et l’entourage ?

La couverture médiatique reflète le débat. En France, plusieurs sites MMA ont repris l’annonce en soulignant la tension dans la division et la surprise de certains fans. Certains articles insistent sur la volonté de l’UFC d’assurer un spectacle, d’autres rappellent que le retour de Volkanovski à Sydney a une symbolique forte.

Dans les coulisses, le camp Lopes affiche une confiance mesurée : la défaite d’avril n’a pas entamé la détermination du Brésilien, qui a montré maturité et combativité dans ses réactions publiques. Du côté de Volkanovski, on sent le respect pour un adversaire dangereux, tout en voulant clore définitivement la question de la supériorité dans la catégorie.

Implications pour la division featherweight

Si Volkanovski gagne, il consolide sa place au sommet et écarte Lopes du cercle direct des prétendants. Si Lopes renverse la vapeur, la division se réouvrira avec un champion à la fois spectaculaire et potentiellement plus vulnérable. Quant à Evloev et Murphy, ils devront patienter ou saisir d’autres opportunités pour se frayer un chemin vers une ceinture qui, dans ce sport, se mérite autant à la salle qu’au box-office.

Conclusion

L’UFC a choisi Diego Lopes pour plusieurs raisons pragmatiques et commerciales : une histoire déjà écrite, un style qui promet du spectacle, une remise en selle convaincante de Lopes et un contexte géographique favorable. Ce choix alimente la polémique entre mérite sportif et attractivité médiatique, mais il garantit surtout une affiche qui devrait mettre le feu à la Qudos Bank Arena le 31 janvier. Fans et puristes seront au rendez-vous – et c’est sans doute tout ce qui compte pour l’organisation.

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