Le 10 mai dernier, le MMA français brillait sur deux fronts. À Lyon, Salahdine Parnasse (21-2) défendait sa ceinture des poids légers du KSW avec autorité, battant Marian Ziółkowski (25-10-1) par TKO. Pendant ce temps, à Montréal, Benoit Saint-Denis (14-3) retrouvait la victoire à l’UFC 315 en soumettant Kyle Prepolec au deuxième round. Deux performances abouties, deux styles différents. Et forcément, Parnasse a eu un œil sur celle de son compatriote. Au micro du RMC Fighter Club, il a partagé ses impressions sur la prestation du God of War : « Belle domination dès le premier round. Il prend le dos, et je crois qu’il reste environ 3 minutes pour chercher à terminer par un étranglement arrière. Une belle performance, un beau combat. Ensuite, il finit sur un bras-tête. »
Toutefois, si Salahdine Parnasse salue l’efficacité de Benoit Saint Denis, il n’oublie pas de pointer certains risques. Le style tout en pression du Bayonnais impressionne, mais peut parfois s’avérer dangereux, surtout avec les petits gants de l’UFC. « Oui, il repart à la guerre dans le second round, ça peut faire un peu peur, mais c’est Benoit, il est comme ça. » Le double champion du KSW connaît bien la mentalité de BSD, pour l’avoir observé à l’entraînement. Et il prévient : « À l’entraînement, c’est pareil, il part à la guerre. Il ne prend pas de gants, il faut faire attention à ne pas se laisser emporter et se livrer trop facilement, surtout avec les petits gants. Même s’il aime ça, il faut rester prudent. » Des mots censés et bienveillants, d’un guerrier à un autre.
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Après deux revers consécutifs, BSD a remis les pendules à l’heure à l’UFC 315. Sa prestation contre Prepolec a confirmé sa place dans le top 15 des lightweights et relancé ses ambitions. Et dans son viseur, des noms comme Mateusz Gamrot ou Justin Gaethje. Quant à Salahdine Parnasse, sa victoire éclatante au KSW prouve, s’il y avait encore besoin de le faire, qu’il est plus que prêt pour le très haut niveau. Ainsi, l’avenir s’annonce radieux pour les deux combattants tricolores. Et si leurs chemins venaient à se croiser un jour dans l’octogone ? Aimeriez-vous voir ce duel ?
C’est la réflexion que je suis fait en voyant le combat , il rentre dedans en mode bagarre et ne ressort pas … non seulement il est trop près, ses coups ne portent pas et donc il ne le finit pas ; mais en plus il s’expose à un contre ; il me semble qu’il s’en est pris une ou deux bonne comme ça…
La leçon Poirier n’a pas été retenue on dirait