Andreï Arlovski vit une troisième jeunesse. Champion heavyweight en… 2005, le « Pitbull » avait ensuite quitté l’UFC pour y revenir en 2014. Sur une série de six victoires à l’époque, Arlovski s’était rapproché d’une nouvelle chance de titre. Mais l’âge semblait avoir finalement rattrapé le poids lourd biélorusse, avec 8 défaites sur les 10 fights suivants. Ces dernières années, encore une fois, Andreï Arlovski a remonté le temps : ce samedi, il remportait une quatrième victoire consécutive, à 43 ans. Le voilà recordman de victoires à l’UFC et proche de réintégrer le top 15. Mais il n’est pas satisfait pour autant de sa performance.
Face à Jake Collier, Arlovski a en effet dû se contenter d’une décision partagée… dont beaucoup d’observateurs contestent l’orientation, car Collier peut tout à fait revendiquer la victoire. Sur l’immense majorité des cartes de score publiées par la presse, Jake Collier l’emportait. Ce dernier a paru quitter la cage sans saluer son adversaire, mais a tenu à clarifier les choses via Twitter en soulignant qu’il avait « le plus grand respect » pour Arlovski. Le Biélorusse, lui, le reconnaît en conférence de presse : « J’avais dit précédemment que je devais m’en tenir au gameplan et je ne l’ai pas fait, 99% du temps. Je suis très mécontent ». L’un des juges a attribué un 30-27, soit trois rounds gagnés, à Jaker Collier. Autant dire qu’à la lecture des cartes de score, Arlovski n’était pas à l’aise. « J’étais nerveux et j’ai eu très peur, comme mes coachs, quand j’ai entendu les cartes ».
SUR LE MÊME SUJET :
Désormais, Andreï Arlovski s’attend à affronter un adversaire classé et revenir dans la course au titre. « J’ai d’excellents coachs, je dois juste tout mettre en place, améliorer ma lutte. Je sais que j’ai une petite fenêtre de temps ». Avec 23 victoires (34 en carrière), Arlovski est à égalité avec Donald Cerrone et Jim Miller au sein de l’UFC. « Cowboy » pourrait le dépasser samedi s’il bat Joe Lauzon à l’UFC 274. Mais le « Pitbull » semble déterminé à continuer encore un bout de temps.
COMMENTAIRES