UFC – Après le deal à 7,7 milliards, enfin une hausse des salaires ? Dana White répond
MMA – Alors que l’UFC vient de conclure un accord de diffusion historique avec Paramount, qu’en est-il des salaires ?
En août dernier, l’UFC signait un contrat colossal avec Paramount et CBS. La valeur de ce deal ? 7,7 milliards de dollars sur 7 ans. En outre, l’organisation numéro 1 de MMA au monde va doubler ses revenus. Toutefois, une question subsiste : celle des salaires. Les combattants UFC auront-ils enfin droit à leur part du gâteau ? Lors d’un entretien avec l’émission 60 Minutes, Dana White a assuré que son équipe en profiterait. « La rémunération des combattants… va être bonne. », a-t-il affirmé. Cependant, il a refusé de dire si les salaires allaient doubler ou même augmenter de façon substantielle. « Je ne peux pas rester assis ici et vous dire que c’est le double, ou le triple… », a-t-il concédé. En outre, difficile de savoir. Enfin, face à la pression des observateurs à ce sujet, White a défendu son modèle. « Nous sommes différents des autres sports. », justifie-t-il. In fine, il affirme que l’UFC reste un tremplin pour bâtir une richesse personnelle.
Les stars millionnaires, les débutants sous payés
Malgré les critiques, Dana White assure que les combattants sont déjà bien rémunérés. Et pour appuyer ses dires, le boss de l’UFC cite Conor McGregor en exemple. Avec 200 millions de dollars de fortune estimée, l’Irlandais a en effet réussi à atteindre des sphères économiques démentielles. À part lui, d’autres légendes comme Jon Jones, GSP, Khabib ou encore Ronda Rousey ont également dépassé les dizaines de millions de gains. Pourtant, ces cas ressemblent à des exceptions. À l’inverse, les débutants à l’UFC démarrent seulement à 12 000 dollars la soirée. S’ils gagnent, la somme double, mais rien ne le garantit. L’autre argument serait de dire qu’avec les bonus de performances, les combattants peuvent aussi devenir riche. Néanmoins, la concurrence est rude… Et le star power fait souvent la différence. Ainsi, l’écart de revenus reste vertigineux entre les têtes d’affiche du main event et les anonymes des cartes préliminaires.