Après une carrière de légende, rythmée par un total de vingt-neuf victoires et un règne de champion lightweight, Khabib Nurmagomedov a pris sa retraite en 2020. Cette décision avait notamment été déclenchée par la mort de son père des suites du Coronavirus. Après cela, le Daghestanais avait insisté sur le fait qu’il ne reviendrait jamais à la compétition, se consacrant ainsi à ses activités d’entraîneur et de prometeur au sein de l’Eagles FC, qui est l’organisation qu’il a rachetée puis renommée. Les détails de certains de ses contrats de l’UFC viennent d’être publiées comme pièces à conviction dans un procès.
Ce procès, ayant pour but de dénoncer les pratiques anticoncurrentielles de l’UFC qui avaient un impact sur la carrière des athlètes, avait été entamé en 2014 par Cung Le, qui est une ancienne recrue de l’octogone. Dans sa lutte, le principal intéressé avait été rejoint par plusieurs autres plaignants dont Jon Fitch ou encore Nate Quarry. Les détails du contrat de Khabib Nurmagomedov témoignent d’un accord signé en décembre 2013 qui comprenait plusieurs affrontements, dont l’un face à Edson Barboza, disputé en 2017. Pour cette confrontation, le Daghestanais avait perçu un salaire initial de 160 000 dollars et un bonus de victoire de 80 000 dollars.
SUR LE MÊME SUJET :
Au gré de la montée en puissance de Khabib Nurmagomedov, les détails de son contrat ont évolué, passant d’un salaire relativement modeste à une rémunération de deux millions de dollars pour son duel de légende face à Conor McGregor en 2018. Ces chiffres restent néanmoins bien inférieurs aux sommes que touchent les grands noms de la boxe professionnelle pour leurs prestations sur le ring. Ce procès pour pratiques anticoncurrentielles pourrait avoir des retombées significatives sur le niveau de vie des fighters, dont certains doivent cumuler leur parcours avec un job alimentaire à leurs débuts dans l’octogone.
COMMENTAIRES