En quinze ans de carrière professionnelle, Cyrille Diabaté s’est battu dans bon nombre d’organisations renommées à travers le monde. Parmi elles : le Pride et l’UFC, qui sont les deux plus grandes structures à avoir monté des événements de MMA. Entre quatre ans, le Français a disputé sept confrontations dans l’octogone. Le 16 octobre 2010, le représentant du drapeau tricolore a croisé le fer avec la légende Alexander Gustafsson, face à qui il s’était incliné à l’occasion d’une soirée historique à Londres. Dix ans après sa retraite, le principal intéressé continue à s’afficher, notamment sur la chaîne Youtube de Greg MMA.
Interviewé par Guillaume Duseaux pour La Sueur, Cyrille Diabaté a fait une révélation : « J’étais face au numéro 1, au GOAT de l’époque. Et j’arrive à le mettre dans le rouge. Ça me fait un peu du bien. Mais j’ai tout de même perdu. Peu après, je m’aperçois que le manager japonais avec qui j’avais signé m’avait enc*lé de 80 000 euros. » Dans la suite de l’entrevue, le vétéran français de l’UFC a livré un récit digne d’un blockbuster : « Mon manager a couillé deux yakuzas, qui sont nos sponsors de l’équipe. Ils ont injecté des centaines de milliers d’euros pour faire une organisation et nous payer un salaire, à un autre combattant et à moi-même, pour que l’on puisse s’entraîner dans de bonnes conditions. »
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Cyrille Diabaté raconte la manière dont il se serait fait escroquer une partie de ses gains : « Je me retrouve dans une pièce avec des yakuzas qui viennent de s’apercevoir que le mec les a débarrassé de quelques centaines de milliers d’euros. Il n’était pas au courant que l’on savait. Ils ont besoin d’avoir des détails que nous seuls pouvions leur donner. Et on nous dit que le manager nous avait donné tant, à tel moment, à telle date. Je réalise qu’il m’a allégé de 80 000 euros, qui était une grosse somme à l’époque dans le fight game. » Au cours de l’interview, l’ancienne recrue de l’UFC n’a pas dévoilé l’identité du manager évoqué.
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