Dans le monde du MMA, Wanderlei Silva est un nom que l’on ne présente plus. Ayant débuté dans la discipline en 1996, le Brésilien a livré son premier combat à l’UFC deux ans plus tard, avant de se diriger rapidement vers le Pride, qui est une autre légendaire organisation. Le prodige de Curitiba y battra des ténors du ring à cinq cordes dont Dan Henderson, Kazushi Sakuraba ou encore Quinton Jackson. Après cela, le prodige de la Chute Boxe Academy a fini par effectuer son retour dans l’octogone en 2007. Ce second run dans la structure sera marquée par de plusieurs défaites, face à Chuck Liddell ou encore Rich Franklin. C’est à l’issue d’un ultime échec au Bellator en 2018 que « The Axe Murderer » prendra définitivement sa retraite après deux décennies de bons et loyaux services.
Dans une série de propos relayés par John S. Nash, Wanderlei Silva dit avoir gardé d’importantes séquelles de ses blessures : « J’ai subi de nombreuses blessures importantes, y compris des commotions cérébrales. Je crains aussi avoir subi une lésion cérébrale traumatique au cours de ma carrière. Et je remarque aussi des symptômes communs avec l’encéphalopathie traumatique chronique. Il y a notamment la dépression, les sautes d’humeur et l’irritabilité. » Encore aujourd’hui, le Brésilien aurait toujours donc à subir les conséquences des dégâts subis sur le ring du Pride et dans l’octogone de l’UFC : « Je souffre d’apnée du sommeil. Et j’ai des difficultés à dormir et à respirer. Pour autant que je me souvienne, j’ai subi quatre interventions chirurgicales sur mon nez. Puis une au visage. Deux au genou gauche. Une autre à celui de droite. Et une au coude. »
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