Les deux leaders à l’Est, Cavaliers et Celtics, ont monté un trade intéressant. Ainsi, Boston envoie Isaiah Thomas, Jae Crowder, Ante Zizic et le tour de Draft non protégé des Brooklyn Nets. En échange, Cleveland laisse Kyrie Irving. Il est extrêmement compliqué de parler de véritable vainqueur tant le deal est « gagnant-gagnant ». Rappelons qu’Uncle Drew avait annoncé à sa franchise son souhait d’être tradé.
Isaiah Thomas sort à 28 ans de la meilleure saison de sa carrière : 28.9 points (46.3%), 5.9 passes, 2.7 rebonds. Pote de LeBron James, il sera tout comme le King agent libre en 2018. La solution IT4 est donc (potentiellement) à court terme. Toutefois, le départ de James lors de cette même free-agency est aussi une possibilité. Cleveland joue donc la montre. Côté Celtics, la franchise récupère l’un des joueurs les plus clutcs du pays. À 25 ans, Uncle Drew a sorti la meilleure saison de sa carrière avec 25.2 points (47.3%), 5.8 passes, 3.2 rebonds. Il sera agent-libre en 2019.
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En prenant le temps de trouver le meilleur trade possible, Cleveland a récupéré des pièces intéressantes pour assurer son avenir. Si James part, la franchise pourra sereinement regarder vers l’avant. On pense notamment au 1er tour de Draft des Nets de 2018 (non-protégé). Au regard de l’état de Brooklyn, ça pourrait bien être un nouveau top-pick pour Cleveland. La franchise de l’Ohio récupère également un solide défenseur avec Jae Crowder. Trop souvent sous-estimé, le joueur de 27 ans sortait d’une saison à 13.9 points (46.3%), 5.8 rebonds et 2.2 passes. Si le duo Hayward-Irving est impressionnant sur le papier, la maison verte a laissé filer Crowder-Thomas…
Enfin, les Cavs récupèrent le prometteur Ante Zizic. 23e choix de Draft 2016, il avait passé la saison dernière à Darüşşafaka S.K. Une première saison en Euroleague sous les ordres de David Blatt où le pivot avait été convaincant. Bref, Cleveland peut entrevoir l’avenir sereinement. Chez les Celtics, l’arrivée de Kyrie Irving confirme les ambitions nouvelles de la franchise. Danny Ainge a beaucoup mis sur la table, mais personne n’était indispensable. Un trade win-win, en somme.
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