À 37 ans, Alexander Volkanovski sort du silence sur sa retraite
En bref
- Malgré ses 37 ans, Alexander Volkanovski nie toute envie de se retirer.
- En 2026, il combattra Diego Lopes à Sydney à domicile, une première depuis 2017.
- Enfin, son objectif reste d'aller chercher une deuxième ceinture en -70kg.
MMA – À désormais 37 ans, et à quelques semaines de défendre son titre, Alexander Volkanovski se confie sans langue de bois.
S’il devait y avoir un GOAT des -66kg, il ressemblerait sûrement à Alexander Volkanovski (27-4). Du haut de ses 37 ans, l’Australien a presque tout accompli dans une cage. Pourtant, le champion ne compte pas s’arrêter là.
Alors que certains évoquaient un combat d’adieu lors de l’UFC 325 à Sydney, Volk a démenti fermement l’idée d’une retraite. « J’ai 37 ans, bien sûr les gens se demandent : « Combien de temps me reste-t-il ? » et je ne vais pas m’asseoir ici et dire qu’il me reste cinq ou six ans? Mais je n’ai pas l’intention de prendre ma retraite après ça. Si le camp d’entraînement et le combat tournent mal, peut-être que j’arrêterai. » confie-t-il à 10 news.
Face à Diego Lopes, qu’il a déjà battu en avril, le roi des poids plumes veut prouver qu’il peut encore dominer la division. « Je pense que je peux le faire paraître facile. Ce n’est pas un manque de respect envers Lopes, c’est simplement là où je pense pouvoir l’amener. C’est à dire sans trop de dégâts et obtenir la victoire rapide que je souhaitais la dernière fois. » », ajoute-t-il.
Ce retour à domicile pour la première fois depuis 2017 s’annonce bouillant. « Si vous voulez démolir une maison à Wollongong, c’est le jour idéal car elles seront toutes vides. J’aurais pu vendre tous les billets de l’arène rien qu’avec le lien vers les familles et les amis que l’UFC nous envoie. » lâche-t-il toujours plein d’humour.
Se relever, toujours
Après deux défaites par K.-O. contre Islam Makhachev et Ilia Topuria, beaucoup pensaient que c’en était terminé pour Volk. Mais c’était sans compter sur l’immense champion qu’est Alexander Volkanovski. Autrement dit, les légendes ne meurent jamais.
« Avec quelqu’un comme lui, impossible de se permettre de ne pas se battre. Je suis resté fidèle à mon entraînement car on parle beaucoup de se relever après une défaite par K.-O. » explique-t-il.
En outre, ses doutes, il les a surmontés : « Ces pensées pouvaient m’envahir avant et même pendant le combat, et même si elles étaient fortes, je trouvais le moyen de ne pas les écouter ».
Le prochain double champ ?
Enfin, en abordant ses débuts, Alexander Volkanovski retrouve le feu qui l’a toujours animé. En 2017, il n’était qu’un espoir de la carte, aujourd’hui il est tête d’affiche. « Je suis toujours aussi motivé qu’avant, mais maintenant je comprends mieux les choses. »
Ainsi, si l’homme a changé, le combattant aussi. « Ce type-là ne se permettrait pas de profiter du public local, il aurait peur de perdre son sang-froid et de se laisser submerger par ses émotions. Mais maintenant ? Qu’on se le dise. Je veux la foule. Je veux la pression. C’est ici que je m’épanouis. Je veux ressentir la pression d’avoir toute ma famille à mes côtés, cela donne une meilleure histoire et une meilleure victoire. »
In fine, sauf gros pépin, le combat contre Lopes ne sera pas un adieu. Qui plus est, le natif de Wollongong veut toujours aller chercher la ceinture des lightweights. « Peut-être qu’après ce que je prévois de faire à Diego Lopes, et en dérochant ensuite une autre victoire contre un gars invaincu, ce serait légitime de réclamer une chance de devenir double champion. » Et vous, pensez-vous qu’il peut y arriver ?