Nicolas Briançon, le directeur artistique du Festival d’Anjou, a choisi de faire appel à Alex Lutz pour la dernière. Une bien belle idée pour cette édition 2016 bousculée par les aléas météorologiques ! Et oui, c’est malheureusement le prix à payer pour bénéficier du cadre exceptionnel du Château du Plessis-Macé et de la scène installée en extérieur devant sa façade majestueuse ! L’édition 2016 restera dans les annales certes par la qualité renouvelée de ses spectacles et pour la météo capricieuse qui a prévalu pendant sa durée. Alex Lutz a apporté la touche de gaité et de légèreté qui nous manquait. Nous avions besoin de rire ! Et nous avons été gâtés ! Alex Lutz, humoriste, comédien, auteur de théâtre et metteur en scène nous a invités dans son univers à la rencontre de personnes qui ont croisé son chemin et qui ont certainement contribué à faire de lui ce qu’il est aujourd’hui (cf le directeur de casting). Pendant son one man show, il entretient un dialogue permanent avec son public. Au fil des sketchs, il endosse différentes personnalités.

Nous comprenons mieux la facilité qu’il a à entrer dans la peau de Catherine, personnage de secrétaire qu’il incarne dans le duo de la Revue de Presse avec Liliane pour le Petit Journal de Canal +. Car il est comme ça Alex Lutz !  Multiple ! Tantôt, homme, femme ou enfant ! La composition qu’il fait du vieillard est spectaculaire,  surtout par le rendu en ombre chinoise sur le mur du Château du Plessis-Macé à la tombée de la nuit. Alex Lutz nous parle de nos forces, de nos faiblesses, des difficultés relationnelles entre homme et femme, entre générations. Toujours avec sincérité et sans condescendance. Il se moque gentiment de nous certes, mais également de lui. C’est pour cela que le courant passe avec son public. Il manie l’autodérision avec succès. Il va même jusqu’à se mettre dans la peau d’un animal : son interprétation du singe est remarquable. Appréciation identique pour le cadeau final qu’il nous fait en se transformant en cheval pour son spectacle équestre !

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C’est donc sur une figure équestre qu’il tire sa révérence,  sous une pluie d’applaudissements, en accord peut-être sans le savoir avec une des spécificités de l’Anjou : Terre de cheval ! Rendez-vous en Juin 2017 pour la 68ème édition du Festival d’Anjou !

LDC

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