Après plusieurs années d’incertitude concernant l’avenir de la boxe aux Jeux Olympiques, le Comité International Olympique a finalement apporté une bonne nouvelle aux inconditionnels du noble art. Le CIO a officiellement confirmé l’inclusion de ce sport au programme des Jeux de Los Angeles 2028. Cette décision a été prise à l’unanimité lors de la 144ème session du CIO en Grèce. Ce verdict fait suite à la reconnaissance provisoire de World Boxing en tant que nouvelle fédération internationale. Celle-ci remplace l’International Boxing Association, ayant été suspendue en 2023 pour des problèmes de gouvernance et financiers. Fondée en 2023, World Boxing compte déjà plus de 80 fédérations nationales membres. Cela représente environ 500 000 boxeurs licenciés. Cette inclusion aux JO de 2028 garantit la présence continue de la boxe aux Jeux Olympiques. Ce renouvèlement qui assure ainsi la pérennité de ce sport historique sur la scène mondiale.
Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, la France a brillé en boxe en remportant trois médailles. Chez les moins de 51 kilos, Billal Bennama a décroché l’argent, tout comme son compatriote Sofiane Oumiha en moins de 63,5 kilos. De son côté, Djamili-Dini Aboudou Moindze a obtenu une médaille de bronze, montant ainsi sur la troisième marche du podium en moins de 92 kilos. Ces performances ont permis à la France de se classer quatrième au tableau des médailles en boxe, derrière l’Ouzbékistan, la Chine et Cuba. Le président de la Fédération Française de Boxe, Dominique Nato, s’est déclaré satisfait de ces résultats. Le dirigeant de la FFB a toutefois exprimé une certaine déception concernant le manque de réussite des boxeuses françaises lors de ces Jeux. Ces résultats témoignent de la vitalité et du potentiel de la boxe française sur la scène internationale.
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En France, la Fédération Française de Boxe a récemment traversé des turbulences internes. Estelle Mossely, championne olympique en 2016, s’est présentée contre l’ancien président Dominique Nato lors des élections fédérales, reflétant des désaccords au sein de l’organisation. Par ailleurs, la reconnaissance de World Boxing par le CIO implique que les fédérations nationales devront s’affilier à cette nouvelle instance pour permettre à leurs athlètes de participer aux compétitions olympiques à partir de 2028. Cette transition représente un défi pour la FFB, qui doit s’adapter aux nouvelles exigences internationales pour assurer la présence de ses boxeurs aux prochains Jeux. L’avenir de la boxe française dépendra de la capacité de ses dirigeants à naviguer dans ce nouvel environnement institutionnel et à promouvoir le développement du sport à tous les niveaux.
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