Hidden Figures est notre coup de coeur de début d’année. Un film fort porté par une bande-originale et un casting impeccable. Critique.

En ce jour symbolique du Martin Luther King’s day aux Etats-Unis, nous avons choisi de revenir sur le film Hidden Figures (Les Figures de l’Ombre en France). Prévu pour le 1er février en France, il est en passe de devenir l’un des plus gros cartons cinématographiques dans sa catégorie. Quick review.

Réalisé par Theodore Melfi, le film relate la véritable histoire méconnue de trois femmes afro-américaines travaillant pour la NASA, ceci dans un contexte de guerre froide et dans un pays encore marqué par la ségrégation raciale à tous les niveaux. À cette époque des années 60, la course à l’espace entre Américains et Russes est plus que jamais engagée, tandis que les Américains doivent également faire face en interne à la montée en puissance du mouvement sur les Civil Rights.

Pour ce film, un très gros casting puisque figurent Taraji P. Henson, notamment révélée par la série Empire, Octavia Spencer que l’on a retrouvé dans un film du même genre (La Couleur des sentiments), la chanteuse Janelle Monaé, Jim Parsons (Big Bang Theory) ou encore Kevin Costner. Les trois actrices joueront ainsi les rôles de Katherine Goble, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, trois scientifiques ayant contribué par leurs connaissances arithmétiques et calculatoires à envoyer le premier américain sur orbite : John Glenn (joué par l’acteur Glen Powell). Le manager sera Al Harrison, boss du Space Task Group, ici incarné par Costner. Enfin, on retrouve Hans Zimmer et Pharrell Williams qui signeront la BO du film, le dernier étant natif de Virginie, endroit où se déroule la majeure partie de l’histoire.

Hidden Figures - figures de lombre - box office

Les résultats de Hidden Figures au Box Office (weekend du 13 au 15 janvier).

L’œuvre cinématographique dépeint ainsi avec une précision étonnante toutes les facettes de la vie que les Afro-Américains pouvaient mener à cette époque des années 60 : Les repas du dimanche après l’église, la séparation des bâtiments de travail et des toilettes pour personnes de couleur jusque dans les bureaux de la NASA, le racisme opéré dans les lieux publics, la discrimination sur le terrain universitaire ou encore le regard de l’autre.

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Même si la question raciale reste évidemment le sujet central du film, la question du progrès technologique est également mise en avant. En effet, à cette époque, et avant l’arrivée des ordinateurs et autres calculateurs (IBM dans le film), la plupart des calculs se faisaient à la main par des équipes entières dont les trois Afro-Américaines faisaient partie.

On appréciera dans ce film l’excellent jeu d’acteur d’Henson, mais aussi Janelle Monaé qui révèle une facette moins connue de son talent. Jim Parsons retrouvera quant à lui un rôle de scientifique qui lui ira comme un gant. À noter également la très bonne reconstitution de l’époque sixties à travers les objets figurant dans le film (télévision noir et blanc, radio, Chevy Impala, etc…) ainsi que les vêtements arborés par les acteurs.

À l’heure de l’écriture ces lignes, le film réalise des performances remarquables au box-office US. Si le succès commercial peut encore rester une question en suspens, on peut déjà compter ce film parmi les productions à voir et à revoir sur le plan culturel et cinématographique. Par Setry

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