À quelques jours de son combat en Espagne, nous avons eu l’occasion d’interview le combattant normand Davy Gallon.

Davy Gallon (16-5-2). Ce nom vous dit peut-être quelque chose et pour cause, ce jeune normand de 28 ans construit petit à petit sa carrière en MMA. En passant par le judo, le pancrace et enfin le MMA, Davy Gallon veut marquer son temps et sa catégorie. À la veille de son prochain combat en Espagne, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec ce jeune espoir prometteur.

La Sueur – Pour celles et ceux qui te découvriraient aujourd’hui, peux-tu nous faire une présentation rapide, ta rencontre avec le MMA etc…

Davy Gallon – Je m’appelle Davy et je suis Normand d’origine. Ma rencontre avec le MMA est passée par le judo. J’ai d’abord commencé par le pôle espoir puis le pôle français. J’ai eu pas mal de victoires, mais aussi quelques défaites. J’ai également participé au stage de l’équipe de France qui se déroulait à Houlgate à l’époque. Lors de cet évènement, j’ai eu les deux épaules brisées ce qui a considérablement ralenti ma carrière. Suite à cela, un ami m’a proposé de participer à des cours de pieds/poings qu’il donnait dans une gendarmerie. On a tout de suite accroché.

6 mois plus tard, il m’a proposé de faire un combat lors d’un tournoi de pancrace qui se déroulait au Havre. Malgré ma faible expérience, j’ai décidé d’accepter. Au final, j’ai terminé le tournoi en finale que j’ai malheureusement perdue.

Ce qui a réellement déclenché mon passage en professionnel c’est lorsque j’ai intégré les 100% Fight, Contenders etc… Suite à cela, j’ai pu passer pro et j’ai fait en sorte de nettoyer ma catégorie en 84kg, puis en 77. En juin 2014, j’ai effectué mon vrai premier combat de MMA en Finlande lors du Fight Night Finland face Kai Puolakka qui s’est soldée par une victoire.

S’en est suivi des défaites, des matchs nuls dût, il faut le dire, à un manque de préparation du fait du manque de sparring correct. Cela m’a permis de faire le point. Je me suis repris j’ai pu enchaîner les victoires et les bons entraînements à l’Adrénaline Fight Team ainsi qu’à la MMA FACTORY jusqu’à remporter la ceinture du FEN en 2016.

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Justement, tu vas la remettre en jeu ou tu vas laisser le titre vacant ?

J’ai gagné le titre à 77kg. Et l’idée de descendre à 70 me trotte dans la tête depuis un moment. Du coup, ma ceinture devient vacante et mon objectif, si je combats de nouveau au FEN, c’est de prendre la ceinture des 70. Je pense avoir plus de chance d’intégrer des organisations plus importantes en me maintenant à 70.

Ton prochain combat est programmé pour le 23 septembre face Abner Lloveras (un ancien du TUF) lors du WAR OF TITANS en Espagne. Comment se déroule ta préparation entre la Normandie et Paris ?

Je ne te cache pas que la route est un peu galère (rires), mais quand on a la motivation, tout passe plus facilement. Ma préparation physique, je la fais juste à côté de chez moi. Le coach est dur et ne laisse rien passer. C’est exactement ce qu’il me faut. Pour tout ce qui est gameplan, je travaille avec Fernand Lopez de la MMA FACTORY, c’est aussi mon manager. Franchement, je suis bien entouré, on est une vraie famille. C’est le genre de team qui va faire d’un détail ce qui peut faire toute la différence sur le long terme.

Lors de votre affrontement, cela fera un an que ton adversaire n’aura pas combattu. Comment prends-tu en compte cette donnée dans ton gameplan ?

Je ne prête pas attention à ce genre de détail. J’ai regardé ses combats. C’est un guerrier, il ne lâche rien. Moi aussi, cela m’est arrivé de ne pas combattre pendant un an à cause d’annulation ou autre, mais cela ne veut pas dire que l’on a arrêté l’entraînement bien au contraire. Je vais le préparer comme si j’allais affronter un champion du monde. Je me base sur du concret : son style son cardio etc…

J’ai cru comprendre que ton objectif principal, c’était l’UFC. Toi et ton équipe, vous avez déjà eu des pistes, des contacts avec l’organisation ?

Mon nom a déjà circulé dans l’organisation lors de l’UFC qui s’est déroulé en Pologne, mais cela n’a pas été plus loin. Pour l’instant, mon but c’est de rester dans la même dynamique, enchaîner les victoires garder ce cap et le contrat c’est comme le KO. Il ne faut pas le chercher, s’il doit venir, il viendra.

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