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Deontay Wilder raconte le moment où il a failli être mis KO par Ortiz

Deontay Wilder Luis Ortiz 7e round Deontay Wilder Luis Ortiz 7e round

Alors que la revanche face à Luis Ortiz approche, Deontay Wilder est revenu sur l’un des moments les plus difficiles de sa carrière professionnelle.

Le 3 mars 2018, Deontay Wilder disputait son plus grand test en carrière face à Luis Ortiz. Le Cubain, alors invaincu, était l’un des monstres de la catégorie et surtout celui que personne ne voulait affronter. En effet, s’il était extrêmement dangereux, il n’avait pas le statut de star et donc ne présentait aucun intérêt pour ses potentiels adversaires. Champion WBC, Wilder se décidait à tout risquer face à King Kong… et le combat fut à la hauteur des espérances !

Poussé dans ses retranchements au 7e round, le Bronze Bomber était quasiment KO debout… pour même bénéficier de 20 secondes de récupération supplémentaires (sans raison apparente) avant de revenir en trombe. Si le champion s’imposait finalement par TKO au 10e round, il avait connu l’enfer pour la première fois de sa carrière chez les professionnels. Avant la revanche, prévue ce samedi 23 novembre, Deontay Wilder revient sur ce 7e round:

« Ortiz a placé un bon coup. Je suis resté face à lui pour y aller au bluff. Il m’a eu avec un bon coup, et je suis resté trop proche. J’ai sorti mon jab, mais je n’essayais pas vraiment de le toucher. J’essayais de le garder à distance. Je voulais rester actif. Il a senti que j’étais touché, il a vu des ouvertures. Quand il m’a eu avec ce coup, ça m’a vraiment sonné. C’est là que le test est vraiment arrivé. Beaucoup me demandent ce que j’ai appris sur moi lors de ce septième round, et je réponds à ces personnes ‘rien du tout’. Parce que je savais déjà ce que je pouvais faire. Je n’avais presque pas conscience de ce qui se passait. Je me parlais à moi-même, pour être certain d’être toujours là : ‘continue à donner des coups, tu es le roi, tu es le champion, tu gères’. »

« Je regardais Ortiz, je regardais l’arbitre. Je savais où l’arbitre était et je savais où Ortiz était. Je faisais en sorte de donner des coups à Ortiz et que l’arbitre me voit faire ça; le facteur clé de ce septième round, pour lequel on ne m’a pas accordé de crédit, est d’être resté proche d’Ortiz. Il ne pouvait pas donner ses coups à pleine puissance. Certes, il me touchait avec de bons coups, ceux-ci ne m’affectaient pas. J’étais trop proche, je le prenais en clinch. J’ai été très intelligent et c’est pour cette raison que je suis toujours le champion du monde poids lourds. »

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