On le sait, le contexte est un peu particulier cette fois pour Francis Ngannou. En effet, de nombreuses histoires ont émergé de son passé. Particulièrement l’époque où il partageait le même coach que Ciryl Gane, en la personne de Fernand Lopez. Avant cet UFC 270*, dans la nuit du 22 au 23 janvier, les échanges par médias interposés ont été nombreux. Ainsi, les deux camps s’accusent mutuellement de toutes sortes de maux. Il y a eu ces fameuses images de sparring entre Ciryl et Francis qui auront également mis le feu aux poudres.
Cette fois, c’est Eric Nicksick qui prend la parole pour « ESPN MMA ». Au cours de l’interview, il évoque l’état d’esprit du « Predator » à l’aube du duel. Aussi, les médias américains semblent passionnés par l’histoire avant l’opposition. Il y a cette idée, pas tout à fait vraie, de deux anciens camarades d’entraînement qui se font aujourd’hui la guerre. Alors, tout naturellement, il a été demandé à Nicksick si Francis était émotionnellement affecté avant la rencontre. Voici ce qu’il répond au sujet du champion.
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« Il ne montre pas vraiment beaucoup d’émotions. C’est difficile de faire la bonne analogie, mais il est comme un requin qui nage dans l’océan. Pas vraiment affecté par quoi que ce soit, et prêt à tout moment. Et c’est exactement comme ça, même à l’échauffement ou en dehors des entraînements. Il est juste très calme, très posé, je pense qu’il rassemble ses pensées pour traverser l’ensemble du processus. Mais, je vois toujours ce même gars que lors de ses quatre dernières apparitions. Rien de véritablement alarmant ne m’a sauté aux yeux. C’est simplement un gars calme, serein et posé. »
En outre, rien ne semble avoir surpris le coach de Francis pendant ce camp. A priori, si l’on en croit Nicksick, le champion abordera ce duel comme n’importe lequel des quatre qui ont précédé. Il observe un Francis très concentré, focalisé sur son objectif et absolument pas affecté par le contexte qui entoure l’opposition. En somme, nous devrions retrouver le même champion que lors de la revanche face à Stipe Miocic. À suivre, dans la nuit du 22 au 23 janvier.
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