MMA – Les contrats des athlètes vont changer. En effet, il semble que Francis Ngannou soit à l’origine de gros changements à l’UFC.

Le départ de Francis Ngannou de l’UFC est un événement sans précédent. Il est particulièrement rare de voir le champion actif de la plus grosse organisation mondiale s’en aller sans jamais avoir perdu son titre. Si Dana White s’est toujours montré inflexible à l’égard du Predator, l’UFC semble avoir appris de cette expérience. En effet, l’organisation va devenir encore un peu plus restrictive du côté de ses contrats. L’objectif ? S’assurer qu’un cas comme le départ de Francis Ngannou ne se reproduise pas.

La « sunset clause »

Pour être en mesure de quitter l’organisation, Francis Ngannou a pu compter sur une clause toute particulière de son contrat. La « sunset clause » prévoit qu’un athlète deviendra automatiquement agent libre après une certaine période de temps. Dans l’idée, un athlète n’a qu’à attendre la période donnée et simplement rejoindre une autre organisation (c’est plus compliqué que cela en réalité). Une clause que l’UFC souhaite rendre bien complexe, en y ajoutant notamment des pauses. C’est ce que révèle John Nash pour BloodyElbow. Nash rappelle que depuis 2017, l’UFC ne peut plus étendre les contrats de ses athlètes à l’infini. Au lieu de cela, les contrats prévoient une durée maximum de cinq ans après laquelle un athlète pourra partir selon la « sunset clause ».

SUR LE MÊME SUJET :

Nouvelles restrictions

Mais, pour garder le contrôle sur ses athlètes, l’UFC veut apporter à cette clause quelques restrictions d’usage. Ainsi, le temps ne pourra pas être décompté sur un athlète malade, blessé ou dans l’incapacité de combattre. Si un athlète est absent un an, alors cette année ne pourra pas être comptabilisée dans son contrat. Par ailleurs, l’organisation ne veut plus que le temps soit compté à partir de la signature du contrat, mais à partir du premier combat effectif d’un athlète dans la cage… Une pause dans la clause pourra également être induite lors d’une suspension pour dopage par exemple.

Enfin, si un athlète refuse un combat pour un motif jugé illégitime par l’UFC, là encore une pause pourra être induite. Une notion qui entre en totale contradiction avec la création même de cette « sunset clause » … Les fameux cinq ans maximum prévus par la clause pourraient ainsi se voir nettement rallongés.

Partager cet article

Tags UFC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Jerome

    ces mesures montrent bien que l’UFC est vraiment sur le déclin. Avec cet esclavage renforcé, les athlètes auront tendance à aller signer ailleurs.

    Répondre
  2. Athos

    Résultat… Tous au PFL

    Répondre
  3. pifpafpouf

    n’allez plus a lufc et c’est reglé

    Répondre