Khabib : « Battre Conor McGregor, c’etait comme des vacances »

MMA – Sept ans après l’UFC 229, Khabib Nurmagomedov revient sur le plaisir qu’il a pris à combattre Conor McGregor.

Sept après l’un des plus grands moments de l’histoire du MMA, Khabib Nurmagomedov (29-0) se souvient de sa victoire sur Conor McGregor (22-6) comme d’un moment de pure plaisir. Lors d’une récente conférence à Chicago, The Eagle s’est confié sur ces moments totalement uniques. « Il y a une chose vraiment magnifique dans ce monde : quand vous n’aimez pas quelqu’un, vous entrez dans la cage avec lui, vous le démolissez, et on vous donne de l’argent. Alors qu’en dehors de la cage, si vous faites ça, vous allez en prison ». Le Russe ajoute, complètement hilare : « J’ai attendu ce moment tellement longtemps. Je pouvais non seulement me battre avec lui, mais aussi lui parler. J’ai profité de ce moment, je me suis amusé. C’étaient mes vacances à moi. Comme quand vous allez aux Maldives, sauf que moi, c’était dans la cage ».

Le plus difficile ? Ignorer les provocations de McGregor

Les aficionados du MMA s’en souviennent, avant leur duel, Khabib avait dû supporter des mois de provocations incessantes. Entre autre, l’Irlandais s’en était pris à sa famille, sa religion ou encore son pays. Pourtant, pas de quoi altérer le jugement du Daghestanais. « On est tous confrontés à des médisances au quotidien. Que ce soit de la part de vos amis, de votre femme ou de votre frère. Mais comment gérer cela ? Ignorer les gens, c’est ce qu’il y a de plus difficile. » a-t-il expliqué. De plus, l’ancien champion a avoué s’être préparé au trashtalk du Notorious. « Je sais que quand je vais là-bas, ce type va m’insulter. Et je me dis : qu’est-ce que je dois faire ? Je suis musulman. L’ignorer. Le faire se sentir comme une femme. » Finalement, sa seule réponse fut de soumettre McGregor au 4ème round.

Et la bagarre générale ?

Si sa victoire demeure légendaire, Khabib préfère ne pas glorifier la bagarre d’après-combat. Le Russe avait sauté hors de la cage pour s’en prendre à l’équipe de McGregor. « C’était un moment très émouvant, et je ne pense pas que ce soit un bon exemple. Mais c’est arrivé. Parfois, on ne sait jamais comment on va réagir face à une situation. On me demande souvent si je regrette. J’avais prévu d’aller au combat, c’était comme si j’allais à la guerre. Mais personne ne connaît l’avenir. C’est comme ça, ça arrive ». Désormais, l’ancien champion au palmarès immaculé se concentre sur son rôle d’entraîneur, prêt à guider Islam Makhachev vers une deuxième ceinture à l’UFC 322.