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Le deal UFC à 7,7 milliards avec Paramount : pourquoi les fans doivent craindre le pire en 2026 ?

L’UFC signe un contrat record de 7,7 milliards avec Paramount, mais les premières cartes programmées inquiètent les fans. Fini les PPV à 80 dollars, mais attention aux débuts décevants qui pourraient tuer l’élan du nouveau deal dès 2026.
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En bref

  • L'accord historique entre l'UFC et Paramount+ va démarrer en 2O26.
  • A quoi cette nouvelle année va ressembler pour nous, les fans ?
  • Les premiers évènements s’annoncent timidement : résumé de ce qui nous attend début 2026.

MMA – Le nouveau deal UFC de 7,7 milliards avec Paramount : pourquoi les fans doivent rester vigilants par la nouvelle année ?

Un contrat record qui fait la une, mais des cartes qui inquiètent

C’est officiel : l’UFC vient de signer le plus gros contrat de diffusion de son histoire. 7,7 milliards de dollars sur 7 ans, c’est le nouveau partenariat signé avec Paramount qui démarre en 2026. Les chiffres donnent le tournis, les dirigeants affichent des sourires triomphants, et les combattants comme Michael Chandler proclament que c’est une victoire pour tout le monde. Sauf que… il y a un truc qui cloche.

Pendant que les responsables se congratulent sur les chiffres, les observateurs avertis commencent à regarder les cartes réelles qui vont lancer ce nouveau deal. Et là, l’euphorie retombe un peu. Les premiers événements programmés risquent de décevoir les fans, et c’est loin d’être anecdotique.

L’élimination du PPV : une bonne nouvelle qui cache des pièges

Revenons aux faits : jusqu’à présent, les événements UFC numérotés coûtaient la peau des fesses. 80 dollars par carte pour les fans américains, c’était devenu la norme. Avec ce nouveau contrat, c’est terminé. Les 13 événements numérotés annuels et les 30 Fight Nights vont être disponibles en streaming sur Paramount+ et en simulcast sur CBS pour certaines cartes.

Sur le papier, c’est cool pour le portefeuille des amateurs : plus besoin de se saigner pour regarder l’UFC. Dana White et sa bande la vendent comme une démocratisation de l’accès au sport. Et techniquement, c’est vrai. Mais il y a un piège invisible : cette structure de diffusion ne va pas automatiquement garantir des cartes excitantes. C’est même l’inverse qui pourrait se produire.

UFC 324 et les débuts décevants du nouveau deal

Le premier événement de cette nouvelle ère, c’est UFC 324 : Gaethje vs. Pimblett, programmé pour le 24 janvier 2026. Attendez… vous connaissez cette carte ? Pas de gros titres qui font rêver. Pas ce suspense du « qui va se prendre un truc à la gueule » qui remplit habituellement les arènes.

Et c’est ça le souci pointé par les observateurs avertis : les premières cartes du nouvel accord ressemblent à des lancements timorés. Pas de gros noms pour donner le coup d’envoi en beauté. Pas d’événements qui crèvent l’écran. Au moment où Paramount+ va vendre ce produit comme une révolution, l’UFC propose des cartes moyennes.

C’est le genre de truc qui peut tuer l’élan avant qu’il ne commence. Quand les fans potentiels regardent le premier événement et se disent « bof », ils ne reviendront pas. L’habitude de l’abonnement ne s’installe pas.

Les chiffres du changement : du PPV au streaming

Parlons des vrais números qui bougent. L’ancien contrat avec ESPN représentait 1,5 milliard de dollars sur 5 ans. Le nouveau contrat avec Paramount ? 7,7 milliards sur 7 ans, soit une moyenne annuelle de 1,1 milliard par an. Vous avez bien lu : une multiplication par cinq de la valeur des droits.

Pour la diffusion, c’est simple : Paramount+ propose deux formules. L’Essential à 7,99 dollars par mois avec pubs, et le Premium à 12,99 dollars sans publicités (et avec SHOWTIME inclus). C’est nettement moins cher que les vieux PPV à 80 dollars, mais c’est aussi un changement de modèle économique complet.

Pourquoi la qualité des cartes est cruciale dès le départ

Voilà le truc : quand vous lancez quelque chose de nouveau, vous avez une chance. Une seule. Les fans vont donner un coup d’oeil, vérifier si ça vaut le coup de s’abonner, et puis ils décideront s’ils reviennent ou pas.

Si les premières cartes manquent de punch, si les stars ne sont pas au rendez-vous, si les événements ressemblent à des show secondaires plutôt qu’à de vraies blockbusters, c’est foutu. Les gens vont se dire que c’est peut-être pas si révolutionnaire que ça, et Paramount va commencer son deal sur une note de déception.

C’est encore pire maintenant qu’avant. À l’époque du PPV, si une carte était faible, les fans au moins économisaient leurs 80 dollars. Maintenant, avec l’abonnement, il faut qu’il y ait un vrai contenu pour justifier le truc chaque mois.

Le contexte : une fusion qui change la donne

Faut comprendre le contexte pour saisir pourquoi ce deal se fait maintenant. Skydance et Paramount viennent de finaliser leur fusion pour 8 milliards de dollars peu avant que ce partenariat UFC soit annoncé. C’est un Paramount renforcé qui s’engage maintenant auprès de l’UFC.

De son côté, TKO Group – le mastodonte propriétaire à la fois de l’UFC et de la WWE via Endeavor – capitalise sur sa position dominante. Disney vient de signer avec WWE pour streamer des événements premium comme WrestleMania sur ESPN. Tout le monde veut des droits sportifs live de qualité.

Mais il y a une différence : Disney s’engage sur WrestleMania, un événement-clé. L’UFC, elle, lance sur une carte « pépère ». C’est le contraste qui inquiète.

Les réactions ? Trop enthousiastes pour être honnêtes

Évidemment, le discours officiel est dithyrambique. Dana White parle d’exposition mondiale accrue. Mark Shapiro de TKO vante une « franchise sportive de combat » incomparable. Michael Chandler, combattant UFC, a déclaré que c’était une victoire pour les fans, les fighters et l’organisation.

Mais voilà : quand tout le monde gagne de l’argent, tout le monde applaudit. Personne ne veut avouer les doutes. Et les doutes, ils sont bel et bien là. Il suffit de regarder les premières cartes.

Ce qui attend les fans en 2026

En résumé : l’UFC vient de décrocher le contrat de sa vie. C’est une excellente nouvelle financière pour l’organisation et pour les fighters qui vont gagner plus. Mais ça ne garantit absolument pas que les événements seront à la hauteur du battage publicitaire.

Les fans doivent rester vigilants. Oui, c’est cool de ne plus payer 80 dollars par carte. Oui, l’accès sera plus démocratique. Mais si les premières cartes sont faibles, l’élan peut rapidement s’essouffler. Et une promesse non tenue dès le départ, c’est le meilleur moyen de tuer une révolution avant qu’elle ne commence.

Paramount a les moyens d’offrir du spectacle. L’UFC a les talents. La question n’est pas si c’est possible, c’est si c’est vraiment une priorité. En regardant UFC 324, il y a des raisons de se poser la question.

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