Dans moins de deux semaines maintenant, Ciryl Gane (13-2) tentera une troisième fois de décrocher le graal, la ceinture des poids lourds UFC. Après ses défaites contre les deux légendes que sont Jon Jones et Francis Ngannou, le Français n’a plus le droit à l’erreur. Et ça, son coach l’a bien compris. Avant d’accepter ce challenge, Fernand Lopez a préféré s’assurer que son combattant avait encore l’envie. « Quand il y a un projet qui est aussi grand que celui d’aller faire une ceinture pour la troisième fois, il faut que je sois sûr qu’on a nos intérêts alignés. », a-t-il expliqué à RMC Sport. Il poursuit : « Moi, j’ai envie d’aller chercher la ceinture en tant que coach. Donc, je pose la question à mon binôme : « Est-ce que c’est un truc qui te challenge toujours ? » »
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Pour Ciryl Gane, cette mise au point de coach à élève a été bénéfique. « On a besoin de se dire les choses, de comprendre à quelle hauteur sont les motivations. Donc il voulait être sûr que j’ai toujours cette envie d’aller chercher cette ceinture. Et c’était le cas. » Toutefois, malgré cette détermination revendiquée, une phrase laisse entendre que les doutes ne sont pas totalement partis. En effet, lorsqu’un journaliste lui demande s’il pourrait raccrocher les gants après l’UFC 321, sa réponse est hésitante : « C’est une bonne question ». Une déclaration qui fait tâche… encore plus à quelques jours d’affronter Tom Aspinall (15-3). Pourtant, d’après nos sources, le Français a mis toutes les chances de son côté avec un camp plus abouti que jamais.
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