Depuis l’annonce de son transfert à Paris, Neymar c’était 222M d’euros, des queues interminables devant les boutiques officielles pour s’arracher des maillots floqués à son nom et hors de prix, des vidéos de ses plus beaux buts, et des promesses, beaucoup de promesses… Bref, il faisait plutôt la Une des magazines people que celle des journaux sportifs.

Du pain béni pour ceux qui cherchaient à critiquer le foot business et le PSG. Oui, mais voilà, il aura fallu deux matchs. Une victoire à l’extérieur et un festival à domicile pour faire taire les critiques. Neymar a pris les rênes du PSG, il centre, frappe, dribble, fait des appels dans tous les sens. Les chiffres sont là : deux matchs, trois buts, trois passes décisives.

À ce rythme-là, il finirait avec 57 buts et 57 passes décisives en L1, explosant le record de Josip Sklobar, joueur de l’OM qui marqua 44 buts pendant la saison 1970-1971 et celui d’Angel Di Maria, son coéquipier qui effectua 18 passes décisives pendant la saison 2015-2016. Évidemment, il n’atteindra sûrement pas ces statistiques, mais ça démontre que son début de saison est incroyable.

Contre une équipe toulousaine, qui avait laissé le « bus » au vestiaire, le Brésilien était partout. Dès son premier ballon, il efface un adversaire d’une feinte de corps bien sentie et se met le Parc encore un peu plus dans la poche. Chaque ballon touché se transformait en menace pour la défense adverse. Puis contre le cours du jeu, le PSG était mené 1-0.

Il a décidé de se remonter les manches, et puisque Rabiot n’était pas assez efficace à la réception de ses centres, il a décidé d’aller conclure lui-même. Il est partout, il est intenable, et perfectionniste. Plusieurs fois, on l’a vu pester après une passe ratée ou après une décision d’un coéquipier qui ne lui convenait pas.

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Il aura fallu attendre la fin du match pour voir son doublé et parfaire un match qui l’était déjà. Le Parc des Princes a été le théâtre de ce qui pourrait être la naissance d’un nouveau PSG. Pour résumer, Neymar a fait des passes, marqué des buts, ridiculisé ses adversaires. Il a même organisé tout seul la plus belle surprise pour dire « au revoir » à Blaisou, en copiant sa danse du Charo. On en vient presque à oublier comment fonctionnait le PSG avant son arrivée – il y a seulement deux matchs. Il arrive même à transformer ses coéquipiers : peu sont ceux qui auraient cru que Kurzawa marquerait un superbe ciseau sur corner, qu’Adrien Rabiot nettoierait les filets ou même que Thiago Silva prendrait son courage à deux mains pour frapper aux buts. Il marque des buts et fait des miracles. Le messie que tout Paris attendait !

Tout est parfait, et pourtant Neymar est encore en train de s’adapter à sa nouvelle équipe : les automatismes ne sont pas tout à fait créés, on l’a vu un peu perdu au moment d’un coup franc au sujet de son placement. C’est difficile à croire, mais la marge de progression est importante !

Évidemment, ça ne fait que deux matchs. Évidemment, seule la C1 déterminera si le PSG Promotion Neymar est vraiment sur la bonne route pour devenir le plus grand club au monde. Mais les débuts de Neymar au PSG ont ensoleillé un ciel parisien qui en avait bien besoin, alors « rêvons plus grand ». Un jeune joueur du côté du Rocher doit avoir hâte de le rencontrer, ce Messie.

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