Le 7 juin prochain, Sean O’Malley (18-1) retrouvera Merab Dvalishvili (19-4) pour un rematch très attendu à l’UFC 315. Si leur premier affrontement s’est soldé par une défaite du Suga Sean, son coach, Tim Welch, estime que le décor du combat en est le responsable. Lors d’un entretien accordé à ESPN, l’entraineur s’est confié. « J’ai revu le combat au ralenti tellement de fois. Il y avait des tonnes de plans qui manquaient de peu le cadre et qui auraient complètement changé le combat, et je pense que c’était en grande partie dû à la Sphère et à l’éclairage. Et puis, il y avait aussi la blessure à la hanche. J’ai l’impression que cette défaite était inévitable. Ça nous a vraiment permis de progresser en tant qu’êtres humains, et avec le recul, ça nous a vraiment fait du bien. » Cette fois, O’Malley s’est préparé loin des distractions.
Le coach de Sean O’Malley sait à quoi s’attendre. Il ne sous-estime pas Dvalishvili. « Je m’attends à voir Merab avec le même game plan. C’est un expert pour gagner en 25 minutes, il se place dans des positions où il inflige juste assez de dégâts pour ne pas se faire planter. En fait, il s’assure que les juges soient convaincus de gagner. » Selon lui, Merab n’est pas le genre de combattant qui inflige beaucoup de dommages, mais plutôt un stratège. « Après le combat, Sean n’avait pas un seul bleu sur le corps. Je crois qu’il avait un petit bleu sur la jambe, mais il se sentait parfaitement bien. » L’objectif désormais est clair : corriger le tir. « On se prépare au pire, à être coincés en demi-garde. On se prépare à être contre la cage avec Merab qui vous colle. »
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Malgré tout, Tim Welch ne cache pas son respect pour le champion. « Je ne vois vraiment pas comment on peut contester le fait que Merab ne soit pas le meilleur de tous les temps. Il suffit de regarder son palmarès. A-t-il déjà existé un poids coq qui ait battu autant de champions d’affilée ? » Toutefois, cette fois, sans les lumières aveuglantes et avec une hanche en bon état, il est persuadé que Sean O’Malley peut faire la différence. Et pas n’importe comment : « Ce sera un KO de sniper. »
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