Sean Strickland est sur une série de cinq victoires à l’UFC. Il devait affronter Luke Rockhold le mois prochain, mais l’ancien champion des poids moyens est forfait en raison d’une blessure. Strickland ne connaît pas encore la date de son retour, mais il fait tout de même parler de lui après avoir tenu des propos inquiétants. Alors que Belal Muhammad s’est proposé pour l’affronter, les deux hommes se sont accrochés sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo publiée sur Instagram, Strickland s’est adressé à Muhammad en lui disant qu’il voulait le retrouver dans le désert pour lui faire « des trucs bizarres ».
Invité chez The MMA Hour, Strickland est revenu sur son enfance difficile, marquée par une influence néo-nazie : « J’étais vraiment en colère. J’étais tellement en colère qu’en fait, j’ai traversé une phase de néo-nazi, de suprémaciste blanc quand j’étais plus jeune et j’ai été viré de l’école pour des crimes haineux, comme toute cette m*rde folle. J’étais en colère et j’avais beaucoup de mauvaises influences dans ma vie, alors je me sentais si bien quand je détestais quelque chose. Je marchais dans la rue avec un couteau ou une pierre dans l’espoir de tuer quelqu’un. Et quand j’ai commencé à m’entraîner, je me suis dit : « Mec, tu es juste en colère ». »
Il poursuit : « Mon grand-père était comme un gros tas de m*rde. Quand vous êtes un enfant, vous ne voyez pas ça, vous voyez un héro. Il vous remplissait la tête de c*nneries. A l’école, on parle de nazis, mais on ne sait même pas ce que ça veut dire. Mais quand tu l’entends de quelqu’un que tu admires, cela te bouffe. Je dessinais des croix gammées en allant à l’école, comme si je ne savais pas ce que c’était. Plus tard, mon grand-père est mort et je lui en ai voulu pour ça. Quand on est raciste, on n’avance pas dans la vie. T’es b*isé, mec. Il n’y a pas de privilège à être raciste, alors je lui en ai voulu pendant une grande partie de ma vie. »
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Atteint de pulsions meurtrières, Strickland pense que les arts martiaux l’ont aidé à ne pas passer à l’acte : « L’entraînement m’a permis d’arrêter de fantasmer ». Néanmoins, il révèle qu’il lui arrive encore de penser à des situations dans lesquelles il pourrait tuer quelqu’un en état de légitime défense. Il revient notamment sur une soirée où il a provoqué un groupe de personnes à l’attaquer : « Dans ma tête, je me disais : « Le premier gars, je vais courir, l’attraper, le planter dans le cou. Je vais juste lui enfoncer un p*tain de truc dans le cou. Et les deux autres, on verra comment ça se passe. Mais au moment où j’ai commencé à courir vers eux, ils ont tous décollé. Ils ont fait un sprint complet jusqu’à la voiture et sont partis ».
« J’aime quand je quitte la maison avoir la pensée potentielle que je pourrais peut-être tuer quelqu’un, j’aime ça », a-t-il conclu.
Comment l’UFC va-t-elle réagir à ces révélations ? Strickland assure qu’il n’est pas inquiet quant à son avenir dans l’organisation à partir du moment où il n’est jamais passé à l’acte.
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