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UFC 324 en crise : annonce effacée, Gaethje et Pimblett critiqués et Paramount sous pression

UFC 324 démarre mal : une annonce effacée, une affiche critiquée (Gaethje vs Pimblett pour le titre intérimaire), le retour de Nunes et O’Malley ne suffiront-ils pas à convaincre des fans et sauver la première diffusion exclusive sur Paramount+ ?

En bref

  • L'annonce de l'UFC 324 ne se passe pas tout à fait comme prévu.
  • L’absence d'Ilia Topuria sur la carte principale fait grincer des dents.
  • Pour cette première diffusion sur Paramount+, l'UFC n'a pas le droit à l’erreur !

MMA – l’UFC 324 secoue le game : annonce supprimée, affiche critiquée et diffuseur sous pression

La machine UFC a lancé le calendrier 2026 avec fracas – mais pas forcément dans le bon sens. À quelques semaines de l’UFC 324, la promotion se retrouve au centre d’une polémique alimentée par une annonce effacée d’un compte officiel et une carte jugée par beaucoup comme en-deçà des attentes pour le premier grand show exclusif sur Paramount+.

Contexte : un changement de dimension pour l’UFC

Le 24 janvier 2026 à la T-Mobile Arena de Las Vegas, l’UFC organisera son premier événement majeur de l’année, exclusivement sur Paramount+. Ce n’est pas anodin : l’organisation a conclu un contrat colossal avec la plateforme, évalué à 7,7 milliards de dollars jusqu’en 2030. Autant dire que la carte inaugurale devait être un aimant à nouveaux abonnés et un rendez-vous sportif fort.

La carte annoncée – du lourd, mais pas l’explosif espéré

Le 27 novembre 2025, Dana White a levé le voile sur l’affiche principale d’UFC 324. Au programme : Justin Gaethje contre Paddy Pimblett pour la ceinture intérimaire des poids légers en tête d’affiche. Le vainqueur est supposé aller défier le champion « officiel » Ilia Topuria, actuellement absent pour raisons personnelles et indisponible avant le premier trimestre 2026.

Le co-main event mettra face à face Kayla Harrison – qui défend un titre majeur chez les poids coqs – et la légende brésilienne Amanda Nunes, revenue de sa retraite en 2023 pour tenter un nouveau coup d’éclat. Autre combat majeur annoncé : Sean O’Malley contre Song Yadong chez les bantamweights. Au total, la carte devrait compter neuf combats.

L’annonce supprimée : petite bourde, grand effet

Dans la tourmente, un élément a enflammé les réseaux : le compte officiel UFC Brazil a publié puis rapidement supprimé une annonce concernant un « gros combat de titre » pour UFC 324. Ce genre de faux pas alimente instantanément rumeurs et frustration chez les fans. Dans le climat actuel, où la crédibilité de l’affiche est déjà scrutée, la suppression n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.

Que cela ait été une erreur de timing, une mise en ligne prématurée, ou un simple doublon, l’effet est le même : l’impression d’un événement mal géré et d’une communication chaotique. Pour une carte qui devait marquer le passage historique vers Paramount+, c’est une mauvaise publicité assez symbolique.

Pourquoi les fans sont-ils si durs ?

Plusieurs facteurs expliquent la déception :

  • Un titre intérimaire : la promotion d’un combat pour un titre intérimaire au lieu d’un titre « incontesté » donne l’impression d’un pansement sur une blessure plutôt que d’un vrai combat pour l’hégémonie.
  • L’absence d’Ilia Topuria : l’impossibilité du champion officiel de défendre sa ceinture prive l’événement d’un affrontement attendu et réduit l’enjeu perçu.
  • Attentes commerciales : Paramount+ a mis des millions sur la table ; beaucoup estimaient nécessaire une affiche sensationnelle pour attirer les abonnés, au-delà des fans historiques.

En dépit des noms présentés – Gaethje reste un garant d’intensité, Pimblett apporte la hype et Nunes le prestige – pour une partie de l’audience, l’ensemble manque de « clash » et d’un vrai combat majeur qui justifie l’importance du switch de diffusion.

Les implications business et sportives

Sur le plan commercial, l’UFC doit transformer l’attention médiatique en abonnements et ventes. Une première carte flottante, critiquée et sujette à des couacs de communication, n’aide pas forcément. Sportivement, la décision de booker un titre intérimaire est compréhensible : elle maintient une trajectoire pour la division légers malgré l’absence de Topuria. Mais elle risque aussi d’affaiblir la perception du titre et de créer de la confusion chez les fans — surtout si le vainqueur n’obtient pas un affrontement face au champion officiel dans un délai satisfaisant.

Pour Amanda Nunes, le retour est une variable importante : son aura et son palmarès peuvent ramener de la crédibilité à la carte. Sean O’Malley, quant à lui, reste un aimant pour l’audience jeune. Reste à voir si ces éléments suffiront à contrebalancer la frustration autour du main event.

Et maintenant ?

L’UFC est face à un choix : laisser la carte telle quelle et vendre les atouts – spectacle de Gaethje, charisme de Pimblett, retour de Nunes – ou repenser l’affichage pour répondre aux critiques. D’un point de vue purement stratégique, la première impression sur Paramount+ est cruciale. Les prochains mois seront décisifs pour transformer la controverse en succès commercial ou en cas d’école de communication ratée.

En attendant, les fans continuent de débattre sur les réseaux, entre scepticisme et espoirs de combats vraiment marquants. Une chose est sûre : l’UFC 324 arrive dans un contexte chargé, et chaque annonce, même supprimée, aura son effet amplifié.

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