Après six victoires à l’UFC, espacées d’une disqualification anecdotique, le prodige de Rochester était aspirant au titre light-heavyweight. Le jeune fighter, alors âgé de 23 ans, n’avait mis que quelques mois à intégrer l’organisation une fois sa carrière professionnelle lancée. Après trois premières années dans la discipline qui se sont avérées plus que concluantes, Jon Jones avait rendez-vous à Newark, dans le New Jersey. Son adversaire n’était autre que Mauricio Rua, devenu champion en battant Lyoto Machida.
Dès le premier round, Jon Jones s’impose comme le meneur du face-à-face. Ce dernier va à l’affront avec diverses attaques pieds-poings, amène deux fois son adversaire au sol et réalise un travail de ground-and-pound considérable. Le prodige de Rochester tente même déjà d’éteindre la lumière. Lors de la deuxième reprise, le challenger repart sur le même modèle. Dominant debout comme au sol, l’aspirant va jusqu’à tenter une clé de jambe. Au troisième round, Mauricio Rua essaye de revenir avec une prise de soumission, mais se fait rapidement contrer et de nouveau assiéger. Il n’y aura guère de surprise à l’annonce du vainqueur.
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En tant que champion, Jon Jones ne connaîtra jamais la défaite, mais se fera destituer pour avoir été contrôlé positif à une substance illégale. Au cours de sa carrière de légende, l’homme qui a dominé la catégorie light-heavyweight dans les années 2010 aura battu des noms comme Vitor Belfort, Alexander Gustafsson ou encore Daniel Cormier. Après trois ans d’absence, l’ancien roi des moins de 93 kilos doit à présent rencontrer Ciryl Gane, pour le titre heavyweight. Le rendez-vous est pris pour ce samedi, à la T-Mobile-Arena de Las Vegas.
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