MMA – Le 5 décembre 2009, à Las Vegas, Jon Jones connaissait sa toute première défaite, qui est la seule enregistrée à ce jour sur son palmarès.

Avec six victoires dans diverses organisations mineures et trois premiers succès à l’UFC, l’avenir de Jon Jones semblait brillant. À tout juste 22 ans, le natif de Rochester avait su mettre à profit son bagage de lutteur et ses capacités de striker pour devenir un athlète redoutable. Une fois dans les rangs professionnels, l’homme qui deviendra par la suite champion light-heavyweight de l’organisation n’avait mis que quatre mois à intégrer l’octogone.

Disqualification

En cette soirée de finale de la dixième saison de l’Ultimate Fighter, Jon Jones rencontrait Matt Hamill. Au cours de sa carrière, ce dernier avait déjà connu la défaite à deux reprises, face à Michael Bisping et Rich Franklin. Le début de la rencontre est rythmé par quelques brefs échanges pieds-poings. Le jeune fighter de 22 ans va réussir à amener son adversaire au sol. Avec un ground-and-pound de folie, le prodige de Rochester finira par le mettre KO. Toutefois, celui-ci a commis la maladresse d’envoyer un coup de coude illégal. Ainsi, à l’annonce de la décision officielle, justice sera faite, et la victoire lui passera sous le nez.

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Jon Jones : une légende

Depuis cette erreur de parcours, Jon Jones n’a plus jamais connu la défaite. Trois ans plus tard, le natif de l’État de New-York s’imposera contre Ryan Bader, puis face à Mauricio Rua pour la ceinture. Le principal concerné battra aussi des noms comme Vitor Belfort, Alexander Gustafsson ou encore Daniel Cormier. Après trois ans d’absence, l’ancien roi des moins de 93 kilos doit à présent rencontrer Ciryl Gane, pour le titre heavyweight.

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SourceUFC
Crédits photosUFC

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