C’est en 2018 que l’ancienne médaillée d’or aux Jeux Olympiques avait choisi le PFL pour ses débuts en MMA. Kayla Harrison a déjà remporté plus de deux millions de dollars grâce au concept de la promotion. Dans cette organisation, il est possible de remporter un pactole de folie en quatre affrontements. Les saisons fonctionnent avec des blocs de dix fighters par catégorie. Quatre d’entre eux accèdent aux demi-finales de la division, puis à la finale. Un chèque d’un million de dollars est ainsi reversé à chaque gagnant.
Au-delà de la somme colossale mise en jeu pour le gagnant, les fighters semblent bien rémunérés. On parle par exemple de 500 000 dollars de salaire pour le seul dernier duel en date de Kayla Harrison. Anthony Pettis aurait touché 750 000 dollars pour son affrontement face à Stevie Ray, et ce même en ayant perdu. À noter que la saison est en réalité loin d’être terminée. Le PFL comporterait alors des avantages financiers de taille pour les fighters décidant de tenter l’aventure. Ainsi, pour les athlètes d’autres organisations, il pourrait donc être tentant d’aller voir si l’herbe n’y est pas plus verte qu’ailleurs.
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L’UFC est régulièrement critiquée pour la rémunération de ses fighters. Bien que le leader mondial du MMA aurait généré plus d’un milliard de dollars l’an passé, la majeure partie de cet argent ne revient pas aux fighters. Ces derniers ne perceveraient que 17 % du chiffre d’affaires et les débutants seraient les premiers à en souffrir. L’organisation est souvent critiquée pour sa répartition de l’argent, souvent jugée injuste.
Grand bien leurs fasse.