Tsarukyan révèle que l’embrouille entre Garry et Chimaev n’était pas un incident isolé

MMA – Arman Tsarukyan révèle que la bousculade Ian Garry et Khamzat Chimaev n’était pas un incident isolé.

L’atmosphère était électrique à l’UFC Qatar le 24 novembre. Ce qui avait d’abord été présenté comme une simple altercation en coulisses entre Khamzat Chimaev et Ian Machado Garry prend aujourd’hui une tournure plus large : Arman Tsarukyan, présent sur place, affirme que la bousculade impliquant Garry n’était en réalité que la deuxième confrontation physique de la soirée pour Chimaev. Les deux hommes ne peuvent visiblement pas respirer le même air.

Ce qu’il s’est passé à Doha

Après la victoire d’Ian Garry face à Belal Muhammad, des images et des témoins ont rapporté un échange musclé entre Garry et Chimaev en coulisses. Vidéos à l’appui, on y voit Chimaev pousser Garry, des mots échangés, puis l’intervention de plusieurs personnes pour séparer les protagonistes. Selon Tsarukyan, toutefois, ce face-à-face n’était pas le seul incident : Chimaev aurait déjà eu un accrochage précédent plus tôt dans la soirée avec un autre individu, nécessitant l’intervention d’autres combattants et du staff.

Le témoignage d’Arman Tsarukyan

Tsarukyan, qui a pris sur lui de calmer les choses ce soir-là, décrit un Chimaev « agité » et hors de contrôle (au micro de Daniel Cormier). Les forces de sécurité et d’autres athlètes ont dû intervenir à plusieurs reprises pour éviter que l’altercation ne dégénère. Si Tsarukyan joue ici le rôle du médiateur, sa révélation met en lumière une ambiance tendue et un comportement répétitif de la part du champion.

Vidéos, réseaux et versions contradictoires

Comme souvent aujourd’hui, les images parlent plus fort que les déclarations. Une séquence tournée en coulisses a rapidement circulé sur YouTube et Twitter/X, donnant la base factuelle de l’incident entre Chimaev et Garry. Sur les réseaux, réactions et analyses se sont multipliées : certains pointent du doigt l’attitude « émotionnellement instable » de Chimaev, d’autres critiquent le côté provocateur de Garry qui aime se mettre en avant.

Parallèlement, d’autres voix ont alimenté la confusion : Ilia Topuria a tweeté avoir été frappé au visage, une accusation que Tsarukyan a démentie. Entre les vidéos partielles, les récits différents des témoins et l’absence (pour l’instant) d’une position officielle de l’UFC, il est difficile d’établir une chronologie parfaite. Ce qui est certain, c’est la multiplication des échanges verbaux et physiques ce soir-là.

Le contexte : ce n’est pas la première fois

Les coulisses de l’UFC ont déjà connu leur lot d’altercations. Dans les cinq dernières années, plus d’une dizaine d’incidents similaires ont été recensés par des médias spécialisés, signe que la pression, la promotion et la rivalité peuvent parfois dépasser les limites professionnelles. Chimaev, lui, n’est pas un novice en matière de polémiques : ses clashes précédents avec d’autres combattants et figures du MMA sont bien connus et contribuent à forger cette image de tempérament explosif.

Quelles répercussions possibles ?

À court terme, l’UFC n’a rien annoncé officiellement. Pas d’amendes ni de suspensions à ce jour, mais la pression médiatique pourrait pousser l’organisation à enquêter. Pour les combattants, c’est leur image qui est impactée : Chimaev alimente un personnage dangereux mais spectaculaire, Garry confirme son rôle de provocateur qui attire l’attention, et Tsarukyan se positionne comme un témoin-clé aux allures de pacificateur.

Sur le plan sportif, de tels incidents peuvent être un facteur de disruption, entre tensions internes, potentiels match-ups déplacés ou encore exigences de sécurité renforcée lors des événements. L’UFC devra équilibrer spectacle et contrôle pour éviter que la rivalité ne tourne à la violence incontrôlée.

Conclusion

La révélation d’Arman Tsarukyan jette une lumière nouvelle sur l’affaire : la bousculade entre Chimaev et Garry n’était pas un épisode isolé mais s’inscrit dans une soirée chargée en tensions. Dans le monde du MMA, où la provocation fait partie du jeu promotionnel, il faudra veiller à ce que la mise en avant ne devienne pas un risque pour la sécurité des athlètes. Pour l’instant, la controverse continue d’alimenter les conversations, et les regards restent braqués sur Khamzat Chimaev, dont le comportement pourrait bien finir par coûter plus que de la mauvaise presse.