Le prodige du noble art né en Arménie est invaincu en 26 rencontres livrées dans les rangs professionnels. En 2018, celui-ci parvient à s’imposer face à Ryad Merhy pour remporter une ceinture intérimaire WBA à Marseille. Mais il aura fallu attendre sa victoire face à Kane Watts à Paris pour le voir s’emparer du titre officiel de la fédération. Pour son retour dans les Bouches-du-Rhone, Arsen Goulamirian avait conservé sa ceinture avec brio face à Constantin Bejenaru. Depuis, le représentant du drapeau tricolore n’a plus performé. Le 19 novembre prochain, il fera face à Aleksei Egorov, un boxeur russe qu’il aurait déjà dû affronter auparavant.
Dans l’émission Stade 2, Arsen Goulamirian a lancé un avertissement : « Pour cet affrontement-là, ce sont les trois ans de souffrance que j’ai passé, tu vois. Egorov va prendre très très cher. Surtout avec ce qui se passe entre la Russie et l’Arménie, avec ce qu’ils font à mon peuple. C’est une accumulation. Ce serait une punition pour lui. » Le champion du monde s’est également confié sur sa situation financière : « Avec la boxe en France, dans l’état actuel des choses, tu ne vis pas comme tu dois vivre, point. Les gens doivent enlever de leur tête que l’on vit la vie de Mayweather en devenant champion du monde. »
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Le boxeur français avait subi une blessure aux côtes qui l’avait éloigné des rings. En 2020, Arsen Goulamirian avait été testé positif au COVID la veille de son choc face à Aleksei Egorov. Désormais, le champion WBA entend plus que jamais sortir de la spirale de la malchance. En 11 années passées dans les rangs professionnels, le prodige français n’a pas démérité avec pas moins de 18 arrêts avant la limite. Son futur adversaire peut lui aussi se vanter d’être invaincu.
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