Un entraîneur de boxe jugé coupable de trafic de cocaïne
Boxe – Andrew Bulcroft, connu pour avoir entraîné des champions du monde, a été impliqué dans une affaire de trafic de stupéfiants.
Andrew Bulcroft, plus connu sous le nom de Stefy Bull, a été reconnu coupable d’avoir fourni de la cocaïne. C’est la BBC qui a révélé l’information. L’ancien entraîneur de 48 ans avait été placé en détention provisoire le 28 février 2025. C’est à cette date que le jury de la Crown Court de Sheffield l’a finalement condamné. Le principal intéressé sera jugé le 26 août 2025 dans ce même tribunal. De son côté, Benjamin Williams, qui est, lui aussi, accusé, verra également son sort se jouer à la fin de l’été. Le tribunal avait d’ores et déjà relevé le fait qu’Andrew Bulcroft utilisait Encrochat. Il s’agit d’un réseau téléphonique crypté. Cette application lui permettait de se procurer d’importantes quantités de cocaïne sous le pseudonyme de « Yummycub. » Cette couverture lui assurait ainsi un certain anonymat, jusqu’à ce qu’il ne puisse finalement plus passer entre les mailles du filet. L’ancien boxeur devenu entraîneur ou en encore manager a eu une carrière bien remplie. Le principal intéressé a notamment accompagné de nombreux champions britanniques, européens et mondiaux. Stefy Bull a par exemple formé des noms comme Jamie McDonnell, Terri Harper, Maxi Hughes ou encore Jason Cunningham.
Un trafic de cocaïne
Le parquet a notamment présenté des messages échangés entre l’entraîneur, Christopher et Jonathan McAllister. Ces éléments prouvent l’implication du prévenu dans un trafic de cocaïne entre mars et mai 2020. Le procureur a expliqué qu’Andrew Bulcroft, connu sous le nom de « Yummycub », s’était renseigné pour acheter des kilos de cocaïne. Ces derniers étaient vendus à 38 000 livres l’unité, soit plus de 44 550 euros. Plusieurs éléments, comme une réponse à un message d’anniversaire le 10 mai 2020 envoyé à l’entraîneur, ont permis d’avérer son identité. Pourtant, Andrew Bulcroft a nié être l’homme dernier le pseudonyme. L’entraîneur a même déclaré à la police que l’un des boxeurs qu’il coache, séjournant chez lui, aurait pu être l’utilisateur du téléphone chiffré. Le coach n’a nommé personne en particulier. Par ailleurs, aucun des boxeurs de son entourage n’est soupçonné de faute. Ainsi, ces accusations n’ont pas tenu la route aux yeux de la justice britannique.
Seize ans de prison ?
De son côté, Benjamin Williams, le complice de Stefy Bull, a plaidé coupable en février pour plusieurs infractions. L’homme qui a été le bras droit d’Andrew Bulcroft dans cette affaire avait été accusé d’avoir fourni de la cocaïne, d’en posséder, d’avoir des stocks de cannabis à reprendre, mais également de détenir des biens criminels. L’homme de 43 ans a été remis en liberté sous conditions. Dans la vie de tous les jours, les deux hommes étaient très complices et se connaissaient d’ores et déjà bien avant l’affaire. C’est ensemble qu’ils avaient décidé de se lancer dans le trafic de stupéfiants. Ils encourent seize années d’emprisonnement pour les faits qui leur sont reprochés.