Fernand Lopez répond à la polémique Caio Borralho au MMA Factory
MMA – À quelques jours de l’UFC Paris, Fernand Lopez réagit à la polémique entourant les entrainements de Caio Borralho au MMA Factory.
À quelques jours de l’UFC Paris, la tension monte entre Nassourdine Imavov (16-4) et Caio Borralho (17-1). La cause ? Une révélation qui a enflammé les réseaux sociaux : le Brésilien s’est entraîné au MMA Factory, l’ancienne salle de Français. Depuis, ce geste s’est rapidement transformé en provocation pour les fans. Certains parlent même de trahison de la part de Fernand Lopez, ancien coach du Sniper et patron du MMA Factory. Pourtant, Lopez ne partage pas cette vision. Dans une interview pour RMC Sport, il a tenu à clarifier la situation. Selon lui, il s’agit simplement d‘une tradition de respect dans le milieu. « Trahison, c’est un mot fort. Quand tu n’as pas été coach au haut niveau, tu ne peux pas comprendre. Mais l’hospitalité, c’est très important. Ce n’est pas un problème, c’est normal. », a expliqué Lopez, visiblement lassé de devoir répondre à cette polémique. 
Des choix assumés
Pour appuyer ses propos, Fernand Lopez a rappelé plusieurs exemples vécus par ses propres combattants. En particulier Ciryl Gane, figure emblématique du MMA Factory. « Ciryl Gane, quand on est arrivé au Canada pour affronter deux fois des Canadiens, on a eu deux fois la salle de Georges Saint-Pierre, le visage du MMA canadien. », a raconté Lopez. En outre, pour lui, cette démarche relève d’une culture d’échange et de respect entre équipes. Enfin, le coach insiste sur le fait que cette ouverture n’a aucune incidence sportive. « On nous a tellement prêté de salles que quand j’ai un excellent coach comme Pablo qui me contacte, je ne vais pas dire non. C’est de l’hospitalité. » Ainsi, pour Fernand Lopez, l’essentiel reste le sport et non les polémiques futiles. De son côté, Nassourdine Imavov semble concentré et affiche une sérénité totale. « Est-ce que c’est parce que Nassourdine était de cette salle avant ? Non, ça ne change rien. » conclut Lopez.
