Francis Ngannou : son coach revient sur son duel face à Ciryl Gane
MMA – Francis Ngannou avait dominé Ciryl Gane lors de l’UFC 270. Aujourd’hui, le coach du Camerounais revient sur cette confrontation épique.
En l’espace de quelques années, Francis Ngannou (17-3) est devenue une véritable légende des sports de combats. Avant de quitter l’UFC et d’affronter les plus grands boxeurs de sa génération (Tyson Fury et Anthony Joshua), The Predator était le roi de la catégorie reine (les poids lourds). Sur sa route dans la grande ligue, le Camerounais avait croisé le Ciryl Gane (12-2) en janvier 2022. En remportant les trois derniers rounds grâce à sa lutte, Ngannou avait choqué tout le monde. Pourtant, cette stratégie n’était pas anodine. En effet, son coach à Las Vegas, Dewey Cooper, est revenu sur ce duel.
« Pourquoi ils n’ont pas attaqué la jambe ? »
Interviewé par RMC Sport, le coach de Francis Ngannou explique ce choix de lutter : « Francis faisait de la lutte depuis qu’il avait perdu contre Stipe (Miocic). C’est pour ça que dans la revanche contre Stipe il a pu faire un sprawl et renverser la position. Il avait ça dans son arsenal depuis ce moment-là. Avant le combat contre Ciryl, Francis mettait KO tout le monde, il battait tout le monde. (…) Je pensais qu’il allait stopper Ciryl Gane au 1er round. Mais la malchance est arrivée… ». Ensuite, Cooper poursuit : « Il s’est explosé le genou trois semaines avant le combat. On voulait qu’il se retire du combat. Il y avait trop d’enjeu, la rivalité avec Ciryl Gane. (…) Mais Francis s’est entraîné sur une jambe pendant les trois dernières semaines de son camp. On l’a fait en privé, on ne voulait pas que ça se sache. » Enfin, l’entraineur a confié avoir été troublé par le game plan du Parisien : « Ciryl envoie de bons kicks à la jambe avant. (…) On était inquiet pour Francis. Mais je pense que les Français ont trop réfléchi. Ciryl n’a pas utilisé ses coups de pied comme il le fait normalement. Il était trop préoccupé par la puissance du punch en face. Je ne comprends pas pourquoi ils n’ont pas attaqué la jambe. »
