En quinze années au service des arts martiaux mixtes, Georges St-Pierre n’aura pas démérité. Le Québecois aura livré pas moins de vingt-deux duels dans l’octogone. Il devient champion des poids mi-moyens en 2006 et en 2008. Durant son deuxième règne, il a réussi à défendre sa ceinture à neuf reprises. Il connaît une pause entre 2013 et 2017, puis revient pour battre Michael Bisping pour la ceinture de la catégorie du dessus. Le Québecois est considéré comme l’un des plus grands noms de l’histoire de l’UFC.
Cependant, comme beaucoup de grandes stars, le Québecois est parfois victime de sa notoriété. Et pour cause, durant sa carrière à l’UFC, ses parents auraient vu défiler des fans qui avaient réussi à retrouver l’adresse du domicile des parents de Georges St-Pierre, pourtant situé en pleine campagne. Ses fans ont, pour certains, eu des comportements assez surprenants lors de leur venue. Ces admirateurs souhaitaient se rendre sur les traces de leur idole.
Lors de son passage dans The MMA Hour, Georges St-Pierre a fait des déclarations étonnantes : « Encore aujourd’hui, il y a parfois des gens qui essaient de me joindre, qui vont chez mes parents. Ils frappent à la porte et disent : ‘Hé, on peut parler à Georges ?’ Mes parents sont des gens très bien. Ils sont parfois un peu naïfs parce qu’ils viennent de la campagne. Ils ne savent pas parfois à quel point les gens peuvent être mauvais. Comme les harceleurs et tout ça. Certaines personnes sont un peu obsédées. »
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« Ils ne le savent pas, alors ils disent : ‘Georges n’est pas là malheureusement. Il a déménagé, il y a plusieurs années’. Je leur ai dit : ‘Vous ne devriez pas ouvrir la porte à ces gens. Vous ne savez pas qui va venir. C’est dangereux.’ Donc, certes, ma vie est publique. Mais s’il vous plaît, ne vous en prenez pas à ma famille. »
« Il est très facile de trouver ma famille dans un annuaire téléphonique parce que je suis de la campagne. Je viens d’une très petite ville… Il y avait des gens qui venaient, même des États-Unis, pour venir à ma rencontre. Parfois, c’est effrayant. J’ai eu des expériences folles. Il y a même eu, à un moment, une fille qui est venue de très loin. Elle voulait sortir avec moi. Elle est allée chez mes parents et a dit : ‘Où est Georges ? Je pense qu’on est faits l’un pour l’autre…’ C’est fou. »
En France, les gens rentreraient par effraction et se serviraient dans le frigo.