Lors de l’UFC 271, Israel Adesanya a conservé sa ceinture middleweight, face à Robert Whittaker. Ce soir-là, les deux athlètes se rencontraient pour la deuxième fois dans l’octogone. Peu avant l’évènement, le Nigérian venait de signer un nouveau contrat avec l’UFC. Cet accord impliquait des opportunités très lucratives, faisant de lui l’un des athlètes les mieux payés de l’histoire du MMA.
Pour Jake Paul, ce n’était cependant pas encore assez. Ce dernier et Israel Adesanya seraient peut-être fait pour s’entendre. Le youtubeur avait déclaré que l’actuel champion middleweight méritait d’être payé au moins sept million de dollars par apparition. Cette somme est bien supérieure à ses standards de rémunération actuels.
Bien qu’ayant signé un juteux contrat avec l’UFC, Israel Adesanya a encore un goût d’amertume. Il ne peut s’empêcher de penser aux revendications des autres fighters de l’UFC, notamment à celles des primo-arrivants. Selon lui, l’organisation leur verserait un salaire trop peu élevé.
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Israel Adesanya a donné son opinion lors d’une interview adressée à Talksport : « Je pense que Jake Paul était le bon gars pour défier Dana White à l’époque. (…) Ce n’est pas parce que j’ai eu mon nouveau contrat que je dois me taire sur ce sujet. Je n’ai pas tort de dire que je pense que tout le monde devrait avoir un bon salaire pour son travail. Moi, j’ai une très bonne paye, et je suis toujours aussi gourmand. C’est le jeu dans lequel nous sommes : le prizefighting. »
« Je vais parler des gars qui ont leur deuxième affrontement à l’UFC. Je pense qu’ils devraient avoir une paye suffisamment élevée pour pouvoir se payer un camp d’entraînement pour douze semaines sans avoir un deuxième ou un troisième emploi. Puis aussi, pour qu’ils puissent payer leurs managers et régler leurs frais d’entraînement tout en ayant de quoi vivre de manière confortable. »
En plus de la rémunération, certains athlètes se plaignent de ne pas avoir suffisamment accès à des soins de santé. D’autres aimeraient pouvoir performer dans l’octogone plus souvent. Ces sujets reviennent souvent sur table et peuvent ternir l’image de l’organisation.
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