Considéré comme l’un des meilleurs athlètes de l’UFC de la décennie, Israel Adesanya fait partie des ténors du MMA que l’on ne présente plus. Les fans lui doivent deux règnes de champion middleweight de l’UFC, des victoires face à Robert Whittaker, Yoel Romero Paulo Costa ou encore Alex Pereira. Néanmoins, le phénomène s’est essoufflé au cours des dernières années. Le Nigérian a connu sa première défaite en 2020. Le prodige du City Kickboxing n’a remporté qu’un seul des cinq derniers combats qu’il a disputés dans la cage. Le 10 septembre 2023, sa défaite face à Sean Strickland à Sydney lui avait de nouveau fait perdre sa ceinture. Le principal intéressé n’avait pas réussi à la récupérer contre Dricus Du Plessis le 18 août 2024 à Perth. Son échec face à Nassourdine Imavov le 1er février dernier à Riyad l’a encore fragilisé. Au cours de sa carrière, l’ancien kickboxeur a déjà ressenti le besoin de s’évader. Pour ce faire, l’homme que l’on surnomme « The Last Stylebender » s’y est pris de diverses manières.
Dans une édition du podcast Pound 4 Pound, l’ancien champion Israel Adesanya a avoué avoir eu recours à des psychédéliques à but récréatif : « Avant le combat contre Pereira à Miami, j’ai fait trois gros trips aux champignons sous la douche, où j’ai pu vraiment me concentrer. C’est différent. Je n’y vais pas trop profondément. C’est plutôt que je me sens plus intensément. Je me ressens à un niveau que je n’avais jamais expérimenté. J’ai écrit un truc sur mon miroir. Je ne me souviens plus exactement. Mais il y a une vidéo où je l’ai noté : ‘Le plus grand retour de l’histoire de l’UFC a été fait par moi’, ou un truc du genre. » Au cours de l’entrevue, le Nigérian s’est livré sans aucun complexe sur ses expériences avec les champignons hallucinogènes. « J’aime bien jouer avec les psychédéliques. J’aime modifier mon état d’être de temps en temps, parce que je sens que j’apprends sous d’autres angles et que je retire les œillères… C’est tellement libérateur. » (via MMA Fighting)
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En plus des substances hallucinogènes, Israel Adesanya a eu recours aux thérapies à l’époque de ses premiers combats dans l’organisation : « Je suis rentré chez moi. Et franchement, pour mes débuts à l’UFC, je n’ai pas juste gagné un cachet de 10 000 dollars, comme tout le monde. J’ai pris six chiffres, plus un bonus de 50 000 dollars. J’ai volé la vedette au combat principal. Les gens ne parlaient que de moi, j’étais au sommet du monde… Et ensuite, bordel, je rentrais chez moi et je m’effondrais. Je ne comprenais pas pourquoi. » Malgré les apparences, le Nigérian ne se sentait pas bien. L’ancien champion middleweight de l’UFC a avoué avoir eu besoin d’une aide extérieure : « C’était dur. Je ne devrais pas être triste. On se sent coupable d’être déprimé. Pourquoi je broie du noir ? Après ma victoire, après mes débuts, j’ai compris que c’était un problème de stimulus. En mode : ‘tu es la star’, flash des caméras, lumières, tout le monde t’acclame. Puis tu rentres dans le noir, dans ton salon ou ta chambre, dans le noir, sans aucun stimulus. C’est comme le café : l’excitation puis la chute. C’est pareil pour l’esprit. » Ainsi, sa thérapeute l’a aidé pour gérer mon retour, se recentrer et reprendre une routine de vie saine.
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