Au sommet avec les Golden State Warriors, Kevin Durant n’oublie qu’il pourrait être bien loin de ça.

À 29 ans, Kevin Durant a désormais tout gagné dans le basket-ball professionnel. Apaisé et au sommet, KD reste toutefois lucide. Il sait bien que son parcours aurait pu être résolu différent sans la balle orange. Sur le racisme aux États-Unis et la situation des Afro-Américains, Durant ne s’est pas défilé. Propos recueillis par Logan Murdock du San Jose Mercury News.

« Enfin on se réveille, pour être honnête. Juste de voir à quel point c’est dur pour un homme noir lambda, vous voyez ce que je veux dire ? Et en plus de cela, si un homme noir fait une erreur… Je vois jusqu’où nous sommes poussés vers le bas. Pour moi, j’ai grandi dans ce monde du basketball, de ce fait, mon talent l’emporte sur ce à quoi je ressemble. »

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« Cela ne s’appliquait pas vraiment à moi parce que je pouvais mettre une balle dans un panier. Je me suis juste dit que ça m’avait un peu réveillé, comme ‘Damn, c’est tout ce à quoi je suis bon ?’ Par exemple, si je n’étais pas un basketteur, quel genre d’homme verraient-ils en moi ? »

Il ajoute « En termes de valeurs, que puis-je vous apporter en dehors de jouer au basket ? J’apporte beaucoup de chose aux gens en ce qui concerne la façon dont je les traite, dont je les encourage, comment j’essaie juste d’être une bonne personne pour eux. Je pense qu’il y a beaucoup d’hommes noirs qui ont ces traits, mais ils sont souvent stéréotypés ou jugés sur un incident ou ne reçoivent pas de seconde chance. »

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